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Réseau National Anti-Drogue I Une campagne de prévention et de sensibilisation lancée à Mwali

Réseau National Anti-Drogue I Une campagne de prévention et de sensibilisation lancée à Mwali

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La campagne intervient après une tournée de sensibilisation effectuée l’année dernière avec les autorités insulaires et à l’issue de laquelle des actions ciblées avaient été programmées avec les maires «pour accompagner les organisations de la société civile à lutter contre le fléau», d’après le président du Renad, Mohamed El-Had Abderemane (Mab El-Had). Selon les statistiques de 2017 fournies par l’Ecole de médecine et de santé publique (Emsp), «une centaine de jeunes consomment la drogue injectable».

 

Le bureau du Réseau national Anti-Drogue (Renad) a réuni, dans la matinée du samedi 8 janvier, à la pension «Le Cocotier», des représentants des quartiers et des personnes proches des consommateurs et de victimes de drogue pour une campagne de prévention et de sensibilisation contre ce produit stupéfiant.Cette campagne de prévention intervient après une tournée de sensibilisation effectuée l’année dernière avec les autorités insulaires et à l’issue de laquelle des actions ciblées avaient été programmées avec les maires «pour accompagner les organisations de la société civile à lutter contre le fléau et à assister les jeunes confrontés au problème de la drogue à s’en sortir», d’après le président du Renad, Mohamed El-Had Abderemane (Mab El-Had).

Discuter et échanger avec les victimes

Le président du Renad ajoute que cette fois-ci, «c’est grâce à l’appui de l’ambassade de France en Union des Comores, qu’un programme de concertation avec les personnes victimes de la drogue est mis en place. Il s’agit de discuter et echanger avec les victimes, leur faire comprendre les problèmes auxquels ellessont confrontées et leur apporter des propositions de solution».


Il s’agit, selon lui, de «rencontrer les familles de ces personnes pour les conseiller et montrer comment accompagner les victimes pour qu’elles pussent s’en sortir». «Une formation sera organisée au profit d’un psychologue spécialisé dans la prise en charge des personnes confrontées aux problèmes de la drogue et sollicite l’accompagnement de l’Ascobef pour qu’elles aient un endroit de rencontre et d’échanges», a-t-il fait savoir.


Selon les statistiques de 2017 fournies par l’Ecole de médecine et de santé publique (Emsp), «une centaine de jeunes consomment la drogue injectable». Le chiffre est passé à 168 cas en 2018 à la suite d’une révision procédée par le programme national de lutte contre le sida (Pnls). Les responsables ont confirmé le chiffre de «168 jeunes comoriens confrontés au problème de la drogue dont 63% des filles et 3% victimes de contamination du Sida par échange de seringue».Le président du Renad a enfin annoncé une rencontre avec les autorités du pays et à tous les niveaux pour un accompagnement afin de mettre un terme au phénomène de la consommation de drogue dans le pays.

Antufati Soidri

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