La réunion de la conférence des présidents du Réseau électoral de l’Océan indien (Reoi) s’est tenue du 4 au 5 septembre dernier aux Seychelles. Parmi les points abordés, le renouvellement de l’équipe dirigeante.Ainsi, le président de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) des Comores, Idrissa Saïd Ben Ahamada, succède au président de la Commission électorale des Seychelles, Danny Lucas, à la tête de cette organisation.

«Il s’agit d’un poste qui tourne dans les pays membres de la Commission de l’océan indien (Coi), comme l’est le secrétariat général de la Coi. Les Comores assurent cette fonction jusqu’à l’année prochaine», a-t-on appris d’une source bien informée. La place du vice-président, qui était assurée par les Comores, revient pour le moment à Madagascar.

Un mandat d’un an

La Conférence des présidents a fait également l’objet d’une mission d’imprégnation entre pairs du Réseau électoral de la zone. Celle-ci a abordé la question des besoins en formation électorale. Ainsi, la mise en place d’une école d’administration électorale régionale a été longuement discutée. La création de cette école figure sur le plan d’action du Reoi, qui prévoit une étude pour sa création.

L’idée du Reoi a émergé en 2016, selon le site de la Coi, et s’est concrétisée grâce à l’appui de cette dernière et celui du projet «Gouvernance, paix et stabilité». En octobre 2022, des délégations des organisations électorales des pays membres de la Coi se sont réunies aux Seychelles, pour mettre en place le Reoi, dont le siège est fixé à Maurice.

L’objectif principal consiste à améliorer les capacités de prévention et de médiation des crises, appuyer la mise en œuvre de processus électoraux crédibles, transparents, pacifiques et inclusifs, mais aussi d’assurer la promotion de la bonne gouvernance auprès des citoyens, notamment les femmes et les jeunes, et renforcer les capacités institutionnelles des États membres.