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Révision du fichier électoral I La Ceni loue son propre travail

Révision du fichier électoral I La Ceni loue son propre travail

Société | -   Adabi Soilihi Natidja

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Dans une conférence de presse tenue hier mardi, le président de la Ceni s’est félicité des résultats obtenus lors de la révision des listes électorales. Il fait état de 31.991 nouveaux inscrits.

 

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Idrissa Saïd Ben Ahamada, a convié les médias à une conférence de presse hier, mardi 19 septembre, afin de présenter le bilan des activités réalisées depuis sa nomination.

L’article 102 du code électoral

Selon lui, après avoir prêté serment, lui et son équipe se sont immédiatement engagés dans la procédure de révision des listes électorales, une opération qu’il qualifie de «tout simplement réussie» et qui, selon lui, a été «saluée par la communauté internationale».


Le président a également fait savoir que cette initiative visait à informer tout le monde du nombre d’électeurs en prévision des prochaines élections prévues pour le 14 janvier, date du premier tour. Selon lui, la dernière opération de réactualisation a enregistré une augmentation significative du nombre des électeurs. «En 2015, lors de la révision exceptionnelle des listes électorales, 25 658 nouveaux électeurs ont été enregistrés, contre 7 305 en 2018, 10 121 en 2019, et 31 991 en 2023. Ces résultats couvrent l’ensemble du territoire national», a-t-il dit. Il a également annoncé son engagement à «tout mettre en œuvre pour réunir les conditions nécessaires afin de garantir des élections justes et transparentes».


Il convient de noter que l’opposition a demandé à la communauté internationale de dépêcher une force armée pour assurer la sécurité des votes. Interrogé à ce sujet, le président de la Commission électorale nationale indépendante a répondu qu’il n’avait pas le pouvoir de faire appel à une force étrangère.

Il a cité l’article 102 du code électoral, qui stipule que le président de la Ceni, en collaboration avec les forces de commandement, doit élaborer conjointement le plan de sécurisation des votes. Il a parallèlement déclaré que le nouveau code électoral stipule qu’aucun bureau de vote ne doit dépasser 500 votants, ce qui explique pourquoi cette année, au lieu des 762 bureaux de vote enregistrés en 2019, la liste provisoire en compte plus de 884 pour les prochaines échéances de 2024.

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