Les travaux de révision exceptionnelle des listes électorales pour les élections présidentielles et des gouverneurs des îles, institués par le décret n°23-051/Pr du 14 mai 2023, sont prolongés jusqu’au 24 juillet 2023 par le décret n°23-071/Pr du 17 juillet 2023. Il s’agit d’une prolongation d’une semaine afin de permettre aux institutions responsables de ces travaux d’atteindre pleinement l’objectif fixé pour cette révision.

Al-Watwan s’est rendu hier, le mardi 18 juillet 2023, au siège de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) pour en savoir plus sur cette décision. «La révision exceptionnelle ne doit pas durer moins d’un mois. Nous avons connu quelques retards qui nous ont empêchés de commencer les travaux le 25 juin, donc du 25 juin au 17 juillet, le mois prévu n’est pas encore complet. Il était nécessaire de prolonger jusqu’au 24 juillet afin de respecter le code électoral», a répondu Saïd Ahmed Mdahoma. Le chargé de communication a indiqué qu’entre le 25 juin et le 17 juillet, ils ont recensé «un total de 23 000 personnes, soit un taux de réalisation de 51% par rapport à l’objectif fixé par la Céni pour cette révision, qui est de 45 536 électeurs».

Jusqu’au 24 juillet

L’institution en charge des élections croit pouvoir réaliser en une semaine un chiffre honorable. «Nous pourrons atteindre voire dépasser cet objectif. Nous avons atteint 51% en trois semaines, nous espérons atteindre 70% cette semaine restante», a-t-il ajouté.Lors d’une conférence de presse organisée en milieu de journée par le coordinateur national de la Céni, ce dernier a demandé aux journalistes présents de relayer l’information à la population selon laquelle les travaux ne sont pas encore achevés, mais qu’il s’agit plutôt d’une prolongation d’une semaine. Ils se poursuivront jusqu’au 24 juillet.

Mshangama Mounaward a également rendu hommage à l’île de Mwali, qui «occupe la première place en dépassant les objectifs fixés par rapport à la population cible». «Parmi nos objectifs, nous visons 55% soit 45 536 électeurs pour cette révision de 2023. Nous avons mis en place des kits mobiles fournis par le Centre national de traitement des données électorales afin de permettre aux personnes qui n’ont pas pu s’inscrire dans leur ville de le faire», a-t-il fait savoir.

Par Faissoil Fatihoudine