Pendant trois mois, une équipe de trente-et-un agents des douanes des Comores a suivi une formation paramilitaire visant à préparer la mise en place d’une brigade maritime pour lutter contre les transactions et les trafics illicites. La formation, organisée par la direction générale des douanes en collaboration avec l’état-major de l’Armée nationale de développement, s’est déroulée au camp militaire d’Itsudzu et a couvert divers aspects des services militaires, notamment l’ordre serré, le combat, la topographie, l’armement, et d’autres compétences similaires.
La cérémonie de clôture de cette formation a eu lieu le jeudi 7 septembre à Itzundzu en présence du directeur général des douanes, Moustoifa Hassani Mohamed, du chef de corps,des forces Comoriennes de défense Kamal Ali Mdoihoma, du directeur des ressources humaines de l’État-major, Mohamed Yahaya, ainsi que de hauts gradés des douanes et de l’armée nationale de développement. Le directeur général des douanes a expliqué que cette formation «s’inscrit dans la politique du gouvernement visant à renforcer les compétences du personnel des douanes afin qu’il puisse accomplir ses missions régaliennes de manière professionnelle et efficace, dans l’intérêt du pays ». Cette initiative vise également à « doter la douane de capacités techniques et opérationnelles supplémentaires, en tant qu’entité paramilitaire, conformément au code des douanes, qui lui confère le droit de porter des armes lors de l’exercice de ses prérogatives régaliennes ».
Renforcer la surveillance en mer
Le directeur a également souligné l’importance de renforcer la surveillance en mer, étant donné que « l’espace maritime des Comores est plus vaste que la terre ferme». Il a exprimé le souhait de «collaborer avec la garde côte comorienne pour assurer des contrôles en mer plus efficaces ». De son côté, le chef du corps de l’armée a fait savoir que cette formation « s’inscrit dans le cadre d’un partenariat continu entre l’armée et les douanes, visant à renforcer les compétences techniques et les politiques de travail pour faire face aux menaces actuelles ». Il a insisté sur l’importance de la cohésion entre les différentes institutions paramilitaires et a souligné que cette formation était la deuxième promotion à bénéficier de cette collaboration fructueuse.
Par Faissoil Fatihoudine