Vous venez de rencontrer le chef de l’Etat. Quel a été l’objet de vos échanges ?
Ma rencontre avec le président était axée essentiellement sur le rôle de la diaspora dans le développement du pays. La diaspora est une opportunité pour ce pays. Et ce, en dehors de toute considération politique. On veut avoir un partenariat gagnant-gagnant avec les Comores à travers la signature d’une convention entre l’union des chambres de commerce et d’industrie et d’artisanat des Comores et la chambre de commerce franco-comorienne pour créer un pont économique entre la France et les Comores.
Vous êtes arrivés au pays depuis quelques jours. Quel est l’objet de votre visite ?
L’objectif est de signer la convention entre la Chambre de commerce franco-comorienne et l’Uccia pour créer un pont économique entre la France et les Comores. Ce projet, soutenu par l’ambassade de France, permettra à la diaspora comorienne d’investir aux Comores en étant accompagnée, et aux entreprises comorienne de trouver des débouchées en France. Mon voyage est aussi destiné à constater l’état d’avancement du projet de développement France-Comores de 150 millions d’euros (près de 74 milliards de francs comoriens, ndlr).
Vous avez rencontré des opérateurs économiques, quels sont les grands points qui ont marqué les échanges ?
Les opérateurs ont manifesté leur ferme volonté d’être consultés dans le cadre des projets portés par la France. Ils souhaitent que les expertises comoriennes à l’étranger puissent être mobilisées en cas de besoin et que les marchés publics leur soient plus accessibles.
Vous êtes une éminente personnalité de la diaspora. Quel regard portez-vous sur la jeunesse, les coelacanthes ?
L’équipe nationale est un formidable exemple de ce que le mélange de la France et les Comores peut donner de mieux. Ils font la fierté de tous les Comoriens dans le monde.Ils donnent du rêve et de l’espoir notamment aux jeunes. Et c’est ce dont ils ont vraiment besoin aujourd’hui : de l’espoir ! Rien n’est plus dramatique qu’une jeunesse sans rêve et sans espoir. Notre rôle à tous est de créer les conditions pour que la jeunesse continue d’espérer.
Vous avez évoqué une lenteur dans l’absorption des fonds du Plan de Développement France Comores (Pdfc). que faire d’après vous pour accélérer les mécanismes d’absorption des fonds promis par la France ?
Les lenteurs sont principalement dues au fait que la définition des objectifs et priorités ont pris du temps. Mais tout cela est dernière nous.Je viens d’assister au lancement du dernier volet de ce plan. Donc, tout est mis en route aujourd’hui. Les priorités sont définies, les projets sont là et les équipes travaillent dessus. Les Comoriens verront très vite les premiers résultats.
L’équipe nationale est un formidable exemple de ce que le mélange de la France et les Comores peut donner de mieux. Ils font la fierté de tous les Comoriens dans le monde. Ils donnent du rêve et de l’espoir notamment aux jeunes. Et c’est ce dont ils ont vraiment besoin aujourd’hui : de l’espoir ! Rien n’est plus dramatique qu’une jeunesse sans rêve et sans espoir. Notre rôle à tous est de créer les conditions pour que la jeunesse continue d’espérer. |