Les litchis ont fait leur apparition sur les étals des marchés de Ndzuani. Le litchi, c’est ce petit fruit rouge à la chair pulpeuse, au jus sucré légèrement acidulé qu’on trouve surtout dans la région de la cuvette, à Bambao Mtruni. La saison est excellente. Partout où on passe, c’est la star. Son prix dans le marché qui était de 2500 francs varie aujourd’hui entre 800 francs et 1 250 francs.
«800 et 1000 francs le kilo chez les producteurs»
«Cette année, dans la région, nous avons beaucoup de litchis. Nous avons surtout deux variétés de litchis, je pense. Ces variétés commencent à produire après seulement deux années. Ils peuvent donner, avec beaucoup de chance jusqu’à une cinquantaine de kilos par arbre. Pour les grands arbres, les producteurs ont jusqu’à 800 kilogrammes de fruits. Ce fruit pèse», fait savoir Andhume Abdallah, producteur de litchis à Tsembehu qui explique qu’ «au niveau des prix, en ce moment, c’est le grand bazar. Les prix chutent. Avec l’arrivée prochaine des grosses pluies, tout le monde essaie d’écouler le maximum de fruits parce que la pluie les endommage. Le prix varie entre 800 et 1000 francs le kilo chez les producteurs – revendeurs. Et 1000 et 1250 francs pour les revendeurs – client», explique le producteur.
Le fruit le plus attendu de l’année est prisé par certaines espèces volantes. Du haut de Msakini, les arbres sont couverts de moustiquaires. C’est une des techniques déployées par les producteurs pour lutter contre les oiseaux ravageurs,et les chauves-souris en particulier. «Cette année, nous avons beaucoup de litchis dans la région. Ils sont prisés par les animaux. Soit les producteurs couvrent les arbres de moustiquaires pour lutter contre les oiseaux et les chauves-souris, soit ils mettent du feu sous les arbres pendant la nuit pour les chasser. Ce sont principalement les techniques imaginées par les producteurs pour protéger le fruit jusqu’à la maturité. Ceux qui ne trouvent pas de moustiquaires ou ne peuvent utiliser le feu perdent leur récolte», fait savoir Chaanbani Bastoine, de l’Ortc.
Par Ahmed Zaidou (Stagiaire)