Comme les «Diasporas Days», le Salon des entreprises BIK 2025 demeure l’un des évènements phares organisés en marge du Cinquantenaire de l’indépendance. Environ, «6.500 visiteurs » sont attendus physiquement les 27, 28 et 29 août prochains au Palais du peuple pour cette troisième édition qui sera couplée avec « un forum sur le commerce et l’investissement » organisé en partenariat avec l’Organisation de la Conférence islamique (Oci), la Banque islamique de développement (Bid) et d’autres partenaires.
Placé sous le thème “50 ans d’indépendance : Investir aujourd’hui, transformer demain”, le salon se veut un cadre pour non seulement présenter les opportunités d’investissements aux Comores mais surtout « un catalyseur de transformation pour les entreprises comoriennes et internationales, en mettant l’accent sur l’innovation, la durabilité et la compétitivité », selon un communiqué officiel qui annonce l’arrivée de « 30 investisseurs internationaux » de l’OCI pour prospecter des affaires dans de secteurs porteurs d’emplois. Conférences, panels de discussions, expositions, stands vont rythmer les trois jours du salon.
« En s’appuyant sur les succès des éditions précédentes, cette édition spéciale des 50 ans d’indépendance sera une plateforme de choix pour construire l’avenir des entreprises et investir dans une croissance durable et inclusive », a-t-on souligné. «BIK 2025 réunira des acteurs économiques de premier plan pour encourager des pratiques responsables, favoriser le réseautage et offrir des opportunités de formation et de collaboration», ajoute le communiqué de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (Anpi), principale architecte de cette initiative expérimentée depuis 2023.
Les organisateurs disent vouloir susciter l’innovation en matière de création et d’accompagnement des entreprises. Objectif : pousser les gens à croire en leurs capacités à développer des compétences entrepreneuriales, à explorer des pistes de financement et à bâtir des partenariats devant rendre solides et durables leurs activités. Ainsi, on estime à « 9000 », le nombre de participants à ce salon dont « 6000 en présentiel et 2850 en ligne, avec 150 participants de la région océan Indien et d’ailleurs ».
Des promesses d’emploi à «100 jeunes»
L’objectif, selon les organisateurs, étant de « permettre une forte représentation locale et internationale pour maximiser les échanges économiques, l’engagement des communautés locales et régionales, tout en renforçant l’accessibilité grâce à une composante en ligne». Toujours, dans ce même registre, l’Anpi souhaite «offrir un espace représentatif des dynamiques économiques, avec des entreprises locales, des investisseurs étrangers, des acteurs de la diaspora et des entreprises de la région océan Indien, afin de favoriser des collaborations stratégiques et sectorielles ».
Pour l’Anpi, le salon devrait «offrir un espace représentatif des dynamiques économiques, avec des entreprises locales, des investisseurs étrangers, des acteurs de la diaspora et des entreprises de la région océan Indien, afin de favoriser des collaborations stratégiques et sectorielles » et que l’évènement devait également «réunir 250 exposants issus de divers secteurs». Les organisateurs disent vouloir également «créer un espace dédié pour permettre aux entreprises, investisseurs et gouvernements de nouer des collaborations concrètes dans les secteurs clés, comme l’agriculture, l’énergie, et le tourisme et d‘autres» avec environ « 200 sessions de mise en relation B2B et B2G».
L’Anpi annonce « un espace de recrutement express où les jeunes talents peuvent rencontrer des entreprises participantes pour explorer des opportunités professionnelles et bénéficier de mentorat », estimant que cela va « permettre à 100 jeunes d’obtenir des promesses d’emploi». Selon une fiche technique du salon «24 activités » sont programmées durant les trois jours de l’évènement. On compte «3 panels de haut niveau, 9 tables rondes, 3 conférences, 4 ateliers pratiques, 2 Master Class 1 Startup Weekend, 3 Concerts, 1 activité pour les enfants», indique la fiche qui annonce « 6 accords et partenariats stratégiques » visant à « stimuler l’économie locale et régionale, et renforcer l’impact concret du salon ». Nous reviendrons dans nos prochaines éditions.
A.S.Kemba