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Sardou et l’art de la perfection pour mieux informer

Sardou et l’art de la perfection pour mieux informer

Société | -   Mohamed Soilihi

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Sardou Moussa, ou Sardou tout court pour les familiers, est un pur produit de la maison Al-watwan, peut-on dire. Sa plume aura bientôt dix ans dans les pages du quotidien. Il a reçu le prix Amad Mdahoma, décerné au journaliste ayant accompli un travail remarquable dans l’année écoulée.


La signature par les sigles SM est devenue une marque déposée des articles relatant l’actualité et autres reportages de l’île de Ndzuani. Il y officie en qualité de correspondant permanent et chef de l’antenne régionale du journal d’Etat. Il a travaillé peu, au début, au siège à Moroni où tout le monde garde de lui le souvenir d’une personne qui aime travailler dans l’absolu silence mais aussi un homme festif à ses moments de pauses. Il cultive la perfection de l’écrit et fait de la vérification des sources son crédo.


C’est dire que Sardou Moussa n’a pas été choisi par la direction et la rédaction, seulement parce qu’il est le journaliste le plus talentueux du journal, comme il disait lui-même par message à l’annonce de sa nomination, mais parce qu’il est persévérant dans le travail avec le souci permanent de s’améliorer. Notre journaliste de presse écrite, aujourd’hui, s’était d’abord essayé un petit moment à la radio comme présentateur de journaux et animateur d’émissions de débats politiques à l’ouverture de l’antenne régionale de l’Ortc à Ndzuani.  


Sardou est le deuxième journaliste d’Al-watwan qui reçoit le prestigieux Prix Amad Mdahoma depuis qu’il a été créé l’année dernière pour stimuler le travail des rédacteurs du journal d’Etat. L’année dernière, c’était le chroniqueur sportif Elie-Dine Djouma qui avait reçu le Prix Amad Mdahoma 2016. Mais Sardou, qui écrit dans toutes les rubriques du journal, a été distingué meilleur journaliste de la rédaction de l’année pour l’ensemble de cet effort qu’il déploie à assurer tout seul la couverture de l’activité de toute l’île de Ndzuani.

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