La Société comorienne des hydrocarbures (Sch) annonce ses couleurs pour cette année. L’unité de gaz, dont sa création a été annoncée depuis 2016, vendra sa première bouteille de gaz-ménager le mois prochain. «L’hydro-Gaz commercialise son nouveau produit dès le 1er avril 2021», lit-on sur des plateformes numériques depuis quelques heures à travers la page Facebook de la société d’Etat.
Deux catégories de bouteilles sont pour le moment connues pour les recharges. La tarification serait déjà décidée au point que la porte s’est actuellement ouverte pour les concessionnaires. L’hydro-gaz compte vendre le kilo à mille francs. «La bouteille de six kilos à 12.000 francs et la bouteille de douze kilos à 22.000 francs», peut-on lire sur la page Facebook de la Sch. Interrogé à ce sujet, Irchad Daoud, qui du service de la communication, explique que la société entend venir vers la presse pour donner plus d’informations.
Il reste à savoir à partir de quelle quantité que la Sch compte démarrer l’hydro-gaz ainsi que sa capacité de stockage pour éviter les ruptures de stocks. D’autres questions demeurent sans réponses présentement bien que le ministre de l’Energie fasse savoir que la société d’Etat en fournira des réponses. La sécurisation de l’unité et le fournisseur du gaz ne sont pas encore connus.
Toutefois, durant notre dernier entretien sur ce sujet, l’actuel patron de la société comorienne des hydrocarbures, Mgomri Oumara, avait confié que les techniciens de la société indienne Bnh Gaz travaillaient sur les premiers tests de la mise en bouteille du gaz. «Nous avons déjà rempli quelques centaines de bouteilles.
Pour le moment, près de treize mille bouteilles sont disponibles à remplir de gaz. Comme le cas des autres produits, nous allons commercialiser le gaz après son achat depuis l’extérieur», avait-il indiqué lors du dernier entretien. Va-t-il lancer le nouveau produit à partir de ces treize mille bouteilles ?
Avec treize mille bouteilles ?
Au niveau de la sécurité, le directeur général de la société d’Etat avait parlé de la mise en place d’une citerne d’eau pour la sécurité du personnel et du site. «Pour le moment, nous nous servons de notre camion-citerne. Le site sera normalement opérationnel si l’eau est disponible», avait-il insisté.
Quant au coût d’investissement dudit projet, qui était méconnu depuis le lancement du projet jusqu’aujourd’hui, sauf que l’actuel patron de la Sch a indiqué qu’il est estimé au départ à 700 millions de francs. «C’est le coût de base. Mais, aujourd’hui, des dépenses ne cessent d’augmenter. Ce qui fait que la mise en place effective de cette unité de gaz pourrait varier entre 900 millions et 1 milliard de francs», a-t-il rectifié.
