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Sch-Produits pétroliers I Des voix remettent en cause «la qualité» de certains produits

Sch-Produits pétroliers I Des voix remettent en cause «la qualité» de certains produits

Société | -   Nazir Nazi

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Quelques jours durant, la qualité des produits pétroliers commandés par la société comorienne des hydrocarbures (Sch) est remise en cause, à tort ou à raison. Plus précisément, l’essence serait de “mauvaise qualité”. Difficile de confirmer ou d’infirmer de telles allegations faute d’une expertise en la matiere. À la station-service “Bonzami”, la livraison de l’essence n’est plus d’actualité. La raison, des propriétaires de voitures manifesteraient des doutes sur la qualité de l’essence après avoir vu leurs véhicules tomber en panne.

 

A une semaine de la prochaine cargaison, la qualité des produits pétroliers commandés par la société comorienne des hydrocarbures (Sch) est remise en cause. Plus précisément, l’essence serait de “mauvaise qualité”. Difficile de confirmer ou d’infirmer de telles allegations faute d’une expertise en la matière. Une situation qui laisse l’opinion sceptique du fait qu’un certificat de conformité doit habituellement être remis aux chefs des essenceries pour justement lever de pareils doutes qui planent actuellement dans ce secteur.

Pourquoi l’une,pourquoi pas l’autre ?

Une source au sein de la société comorienne des hydrocarbures nous confie qu’un rapport rédigé à Mwali aurait remis en cause. “Un autre rapport établi à Ndzuani, le produit n’est pas hors du doute. Lier la quaité de l’essence à des citernes auprès des stations-services est illogique”, rejette-t-il. Interrogé hier au téléphone, le patron de la station-service du port se dit incapable de confirmer ou d’infirmer une révélation sur la qualité des produits hydrocarbures. Il laisse toutefois savoir que la couleur de l’essence n’est pas celle dont ils receptionnent habituellement. “A l’accoutumé, l’essence s’évapore facilement. Cette fois-ci, quand l’essence touche un endroit, ça y laisse une tache. Pourtant, c’est à la Sch de colorer ces produits afin de les distinguer car ils portent la couleur blanche.

 

Je ne sais pas si par hasard quelque chose nous échappe. Nous n’avons pas malheureusement de moyens scientifiques pour confirmer ou dire le contraire sur cette situation”, suppose-t-il. Par rapport au certificat de conformité, le patron de la station-service du port constate que ce fameux document n’est plus délivré aux chefs des stations-services. Selon lui, c’est à travers ledit certificat que l’on peut découvrir l’intensite ou la température du produit par rapport à la fourchette particulière de l’essence. “Les réclamations auprès de la société d’État restent une peine perdue. Les responsables ne traitent pas les réclamations de leurs clients. On nous envoie balader. On nous présentait un certificat de conformité de la qualité des produits pétroliers précisant la température, l’intensité par exemple. Ce certificat n’est plus délivré”, regrette-t-il.


Le département de la distribution de l’établissement public est loin de changer d’avis. Le chef de ce département, Abdou Mhadjou, s’est étonné de constater que la qualité de la cargaison précédente serait douteuse à quelques jours de la prochaine cargaison. “Cette remise en cause est infondée dans la mesure où la Sch attend une nouvelle cargaison au cours de cette semaine. Et pendant ce temps-là ? Pourquoi les voitures de la Sch ne sont pas tombées en panne alors qu’il s’agit du même produit pétrolier”, s’interroge-t-il.


Le cas précis de Bonzami, Abdou Mhadjou iniste sur le fait que les stations-services “Bonzami” et “El-beit” sont gérés par le même patron. Il se demande pourquoi l’essence est vendue dans l’une et non dans l’autre. “Il doit nettoyer les citernes. Chaque citerne doit avoir une purge. Le patron de ces stations avait soudé l’endroit de la purge auprès de Bonzami pour lutter contre le vol. Pourquoi ce problème ne s’est pas manifesté dans les autres stations”, demande-t-il.

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