Le parc national Shisiwani représenté par sa conservatrice par intérim, Rihana Ali Ahmed et la faculté des sciences et techniques (Fst) de l’université des Comores (Udc), représentée par son doyen Dr Soule Hamidou Hamada, ont procédé à la signature d’une convention axée sur la recherche, ce mercredi. La signature qui devrait avoir lieu à Bimbini a finalement eu lieu à la direction régionale de la pêche (Drp) à Mutsamudu.Les 2 parties promettent de mettre les moyens humains et matériels pour réaliser les recherches relatives entre autres à la recherche et l’environnement, leur restitution à travers des publications scientifiques afin de les capitaliser.
Selon le spécialiste en protection et conservation des ressources naturelles, Houssoyni Houseni le projet Renforcement de la protection des océans aux Comores (Rpoc) est à sa première phase. « C’est un projet multi partenaire qui appuie les 4 aires marines protégées dans leur mise en œuvre et leur activité. De base, nous appuyons les parcs tout en renforçant la collaboration avec d’autres partenaires qui interviennent dans l’océan et dans la conservation. Le but de cette signature, c’est d’appuyer l’université et les parcs à avoir des accords de collaboration et de travail », explique le coordinateur du projet qui a apporté la convention.
Des structures associatives
Le doyen de la Fst est à sa 3e signature avec les parcs. Il y a 2 semaines, un partenariat est établi avec les 2 aires marines protégées de Ngazidja. « Il reste à signer la convention avec celui de Mwali. C’est pour solidifier les relations avec le parc, renforcer la recherche scientifique et protéger l’habitat, l’espace et le patrimoine marin. Nous devons avoir des liens pour l’efficacité des recherches et des résultats. Nous disposons d’un laboratoire de science maritime à la faculté », fait savoir Dr Soule Hamidou Hamada.
Pour la conservatrice du parc Shisiwani, ce partenariat facilitera les recherches des étudiants de l’université. « L’Udc, c’est l’image du pays. En plus, nous avons souvent des jeunes étudiants, qui arrivent au parc avec le besoin de faire des recherches. Ces derniers ne sont pas toujours évidents avec de structures associatives qui n’ont pas de base de données ou d’archives. Nous avons accueilli l’initiative pour faciliter les recherches de fin d’études. En plus, nous mettrons en pratique nos connaissances, enrichirons nos bases de données pour les générations futures », dit-elle.