Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture en charge de la Pêche, en collaboration avec la Direction nationale des ressources halieutiques (Dnrh) et l’Inrape, a procédé, la semaine dernière, au lancement du projet “d’appui à l’évaluation des stocks et gestions des ressources marines”. Un atelier de sensibilisation du projet a été organisé jeudi 4 mars au siège du ministère sis à Mde-Bambao.Les artisans du projet veulent évaluer les capacités des stocks de certaines espèces marines rares et très prisées avant d’engager une politique de repeuplement. Il s’agit, entre autres, des langoustes, des concombres de mer et des calamars.
Le repeuplement des ressources marines
Le coût total du projet est estimé à 90 millions de francs comoriens promis par l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) pour une durée de deux ans. Diverses activités se déclinent notamment la création d’une chaîne de valeurs et la modernisation du secteur de la pêcheEnviron, douze localités côtières ont été identifiées sur l’ensemble des îles.
Elles seront les bénéficiaires principaux du projet, selon son coordinateur national, Fahardine Ahamada Ali. “Ce projet consiste à évaluer l’état des stocks des ressources marines dans notre zone de pêche afin de reconnaitre si la quantité existante est largement suffisante ou insuffisant. Des initiatives seront engagées et des mesures scientifiques seront prises pour le repeuplement de ses produits et ou aux plans de commercialisation à l’intérieur ou à l’extérieur du pays”, a-t-il souligné. Le coordinateur s’est ainsi référé à des expériences réalisées dans le cadre des activités du projet Swiofish1 au niveau des poulpes et dont les résultats ont été jugés satisfaisants ces derniers mois.
Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Pêche, Ismael Bachirou, reviendra sur l’engagement du gouvernement dans le secteur de la pêche qui, selon lui, se traduit par l’évaluation des ressources marines disponibles et la mise en œuvre d’un éventuel plan de repeuplement, entre autres. “Car la connaissance exacte des ressources halieutiques exploitées dans un pays est une condition sine qua non à toute politique de gestion durable du secteur de la pêche”, a-t-il rassuré, rappelant que le projet étudiera la zone économique exclusive (Zee) estimée à plus de 160 000 km2.