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Secteur maritime  I L’Anam lance la section comorienne de l’Association des femmes du secteur maritime

Secteur maritime  I L’Anam lance la section comorienne de l’Association des femmes du secteur maritime

Société | -   Ali Abdou

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Créée depuis 2007 sur recommandation de l’Organisation maritime internationale (Omi), c’est hier lundi 5 octobre que la section comorienne de l’Association des femmes du secteur maritime en Afrique australe et orientale a vu le jour hier à l’hôtel Retaj en présence du ministre des Transports aériens et maritimes. Elle a pour but de “développer et de promouvoir le leadership des femmes comoriennes travaillant dans le secteur maritime”.

 

L’Agence nationale des affaires maritimes (Anam) en partenariat avec la société comorienne des ports (Scp) a procédé, hier lundi 5 octobre à l’hôtel Retaj, à l’installation de la section comorienne de l’Association des femmes du secteur maritime (Womesa Comores), en présence du tout nouveau ministre des Transports aérien et maritime, Djaé Ahamada Chanfi et de la gouverneure de l’île de Ngazidja, Mouhidine Sitti-Farouata. Cette association recommandée par l’Organisation maritime internationale (Omi) et regroupant les femmes cadre du secteur maritime de l’Afrique australe et orientale aura pour but “de développer et de promouvoir le leadership des femmes comoriennes travaillant dans le secteur maritime”.


Au nom de l’Anam, Saïd Salim a souligné l’importance de cette journée aux yeux des cadres du secteur maritime comorien. Il a rappelé qu’en ce jour du lundi 5 octobre, “le secteur maritime comorien marque un pas important qui consiste à mettre en place, une association qui va promouvoir le leadership de la femme comorienne travaillant dans le secteur”. Saïd Salim a rappelé qu’aujourd’hui, “plusieurs femmes comoriennes ont accédée aux plus hautes responsabilités du secteur maritime, avec des femmes commandantes de bateaux”. Il a cité le cas des commandantes des bateaux El-Djanffar et Maria Galanta qui sont des femmes comoriennes. Le directeur de l’Anam a fait part de la disponibilité de l’Agence à soutenir cette association pour “promouvoir la culture maritime comorienne, les activités de la mer et l’économie bleue”.

“Le combat de la femme n’est pas encore fini”

A son tour, la toute première présidente de cette Association, Zainaba Abdallah a fait part des missions de l’association qui sont, entre autre : “Renforcer la capacité des femmes comoriennes travaillant dans le secteur maritime, promouvoir le genre, contribuer au développement du secteur maritime aux Comores et œuvrer pour l’orientation et engager les femmes en tant qu’acteur principal dans le secteur maritime”. Elle a souligné que la section comorienne aura également à “contribuer au développement de la collectivité durable, participer à la préservation de l’environnement et promouvoir l’économie bleue dans le pays”.
Le ministre des Transports, Djaé Ahamada Chanfi, s’est réjoui de la détermination de la femme comorienne à participer à l’Emergence du pays. Il a rappelé que “le secteur maritime fait partie des secteurs clés de l’émergence dans le cadre de la création de l’emploi et des richesses”. Le ministre a demandé à la femme comorienne en général et au secteur maritime en particulier “à jouer, chacun, son rôle dans la mise en œuvre du plan Comores émergent et du Programme de développement intérimaire 2020-2024”. Pour Djaé Ahamada Chanfi, la section comorienne du Womesa doit “se démarquer devant leurs collègues de la sous-région pour la promotion du secteur maritime comorien, ainsi que tirer profit de l’expérience des autres pays de la sous-région”.


La gouverneure de Ngazidja, Mouhidine Sitti-Farouata, a félicité les femmes cadres du secteur maritime de cette initiative qui montre bien que la femme comorienne peut faire part de ses talents et compétences dans tous les secteurs. Malgré tout, la gouverneure reconnaît toutefois que “le combat de la femme n’est pas encore terminé pour mieux lui assurer une meilleure inclusion dans toutes les sphères politiques, sociales et économiques”.
Pour la gouverneure de Ngazidja, “si les femme se battent pour l’égalité, cela ne veut pas dire qu’elle veut remplacer les hommes, mais plutôt reconquérir leurs droits”. Elle a appelé les femmes comoriennes à prendre les devants pour accompagner le pays à concrétiser ses projets en lien avec le Plan Comores Emergentes.

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