La Semaine mondiale de l’entrepreneur regroupe des millions de personnes de tout âge et de toutes origines confondues, comme chaque mois de novembre, par le biais d’événements et d’activités locales, nationales et mondiales. Aux Comores, cette année, l’évènement de l’entrepreneuriat a démarré le 28 novembre dernier et prendra fin le 3 décembre 2022 à Ndzuani. Une série d’activités est prévue un peu partout dans l’île. L’occasion aussi pour les organisateurs de sensibiliser sur le Youth Connekt.
Des séances d’orientation et des ateliers de formation sont au cœur de cette semaine qui promet de ne pas passer inaperçue. De nombreux jeunes étaient présents ce lundi 28 novembre lors de l’ouverture de la semaine, à la chambre de commerce et d’industrie (Ccia) de Ndzuani. La semaine sera bouclée par une cérémonie de clôture prévue sur le site de l’Université des Comores à Ptsy.
Promouvoir la culture entrepreneuriale chez les jeunes
La secrétaire générale du ministère du Travail et de l’Emploi, Zaharia Said Ahmed, a rappelé la vision du gouvernement comorien consistant à encourager les jeunes à s’inscrire dans une dynamique d’auto-emploi avec l’ambition de les accompagner à obtenir des fonds à cet effet pour entreprendre dans des domaines potentiellement porteurs de sources d’activités. «Nous sommes parmi la deux-centaines de pays qui célèbrent cette semaine. Les jeunes doivent prendre conscience qu’après les études, ils peuvent créer leurs propres entreprises. Ce n’est pas obligatoire d’être dans la Fonction publique puisque cette dernière est pleine. Et même pour ceux qui n’ont pas pu ou ne peuvent pas finir les études peuvent entreprendre. Et cela peut développer pleinement le pays», dit-elle.
De son côté, Fayal Mohamed, chef d’antenne de l’Agence nationale de la promotion des investissements (Anpi) de Ndzuani explique le rôle des investissements dans la ruée vers l’émergence. «Aujourd’hui, nous faisons face à certains défis, c’est pour montrer que les dispositifs mis en place par l’État sont là pour accompagner le secteur privé et promouvoir la culture entrepreneuriale surtout chez les jeunes et les femmes. Il est aussi question d’appeler la jeunesse à se joindre à la promotion de la culture entrepreneuriale.
Nous parlons ici du souhait du chef de l’État, Azali Assoumani qui consiste à mener le pays vers l’émergence des Comores. Cette émergence n’est autre que ce secteur privé doté de moyens et de capacités à répondre aux exigences en termes de besoin au niveau national et international», explique-t-il.Interrogé sur les conditions créées pour faciliter la création d’entreprise pour les jeunes, ce même directeur fait savoir que «tout lui est offert pour qu’il crée facilement son entreprise», dit-il.
Par Ahmed Zaidou (Stagiaire)