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Semaine mondiale de la sécurité routière I La gendarmerie lance une période de sensibilisation du 10 au 15 juin

Semaine mondiale de la sécurité routière I La gendarmerie lance une période de sensibilisation du 10 au 15 juin

Société | -

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La gendarmerie nationale a lancé hier, jeudi 10 juin, dans la salle de conférence de la gendarmerie nationale «La semaine mondiale de la sécurité routière» en présence de la ministre de la Santé, Mme Loub Yacout Zaidou, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé en Union des Comores, Dr Diarra Abdoulaye, le commandant de la gendarmerie nationale, Ramadani Mdahoma, entre autres. L’opération a été lancée sur toute l’étendue du territoire du jeudi 10 au 15 juin

 

Pour le commandant de la gendarmerie nationale, Ramadani Mdahoma, il y a une légère baisse du nombre d’accidents de la circulation durant ces trois dernières années. «236 accidents ont été enregistrés en 2020 contre 255 en 2019». Le commandant soutient que cette baisse est enregistrée «grâce aux efforts quotidiens de nos brigades routières. On note également une diminution légère des accidents mortels. Nous devons aider nos concitoyens à prendre conscience». De ce fait, il insiste sur la sensibilisation des personnes concernées à respecter les règles de conduite.

Le monde comptabilise plus d’un million de décès par an suite aux accidents de la route des piétons, cyclistes, âgés de 5 à 29 ans. A l’occasion de la semaine de la sécurité routière, le Système des Nations unies mène sa campagne avec le slogan «Agissons pour des trajets plus sûrs», Cité par Dr Hissani Abdou Bacar, chargée de la securité routiére au bureau de l'Oms.

Les actions annoncées

La semaine du 10 au 15 juin doit également contribuer à mieux sensibiliser les citoyens sur la sécurité routière en ciblant les problèmes liés à la drogue, à l’alcool et à l’accès vitesse. Les services de la brigade routière travaillent d’arrache-pied, pendant toute l’année. Pour arriver à «nos objectifs, nous comptons sur nos partenaires tels que l’Oms à régler de la manière la plus pragmatique l’insécurité routière par le renforcement des capacités opérationnelles de nos agents et la dotation de nos services par des équipements», dit le commandant Ramadani Mdahoma.


«Dans des pays africains tels que le Botswana, le Malawi, la Namibie ou la Zambie, le plaidoyer des dirigeants locaux a abouti pour l’adoption d’une légalisation imposant une vitesse maximale autorisées de 30 kilomètres à l’heure, autour des écoles. Il s’agit là de mesures positives dont le but est de protéger les enfants. Les autres pays peuvent également prendre des mesures analogues», a proposé la directrice régionale de l’Oms, Dr Matshidiso Moeti, cité par le représentant de l’Oms aux Comores.
La ministre de la Santé, Loub Yacout Zaidou, compte traduire «la ferme volonté du président de la République, de mener une lutte vigoureuse contre les accidents de la circulation routière en modernisant les infrastructures routières dans nos îles».


Selon le bilan présenté par la gendarmerie nationale, il y a eu «23 accidents mortels, 199 corporels et 14 matériels. La tranche d’âge de 20 à 29 ans est la plus impliquée dans ces accidents. Suivi de la tranche d’âge 15 à 19 ans et 5 à 5 ans». Au cours du premier trimestre de cette année, 61 accidents ont été recensés sur l’ensemble du territoire national dont 6 mortels, 53 corporels et 2 matériels».

Nourina Abdoul-Djabar

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