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Services rendus à la nation I Le parolier de l’hymne national distingué à titre posthume

Services rendus à la nation I Le parolier de l’hymne national distingué à titre posthume

Société | -   Ahmed Zaidou

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Après avoir pris un décret le 18 juillet dernier pour honorer, à titre posthume, l’auteur de l’hymne national « Udzima wa masiwa», le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a remis officiellement à la famille du défunt l’attestation de «Chevalier de l’Ordre du Croissant Vert des Comores».

 

Au cours d’une cérémonie organisée dans le mausolée de l’ancien président Ahmed Abdallah Abderemane à Domoni le jeudi 20 juillet dernier, le président de la République, Azali Assoumani, a remis à titre posthume la famille de Saïd Hachim Sidi Aberemane, le parolier en chef de l’hymne national, «Udzima wa masiwa», une attestation qui l’élève au rang de «Chevalier de l’Ordre du Croissant Vert des Comores». Azali Assoumani a déclaré que « tout individu ayant œuvré pour le bien et le développement du pays mérite une reconnaissance, et cette médaille est une juste reconnaissance de l’héritage laissé par l’auteur de l’hymne».


L’hymne national, écrit en 1978 par Saïd Hachim Sidi Aberemane et interprétée par l’orchestre Asmine Band, est un symbole patriotique profondément enraciné dans l’histoire du pays. Seul le « parolier » de cette chanson a jusqu’à présent reçu la reconnaissance de l’État. Lors de son allocution devant les autorités civiles et militaires, le président Azali Assoumani a souligné l’importance des emblèmes du pays et leur évolution au fil des ans, notamment le drapeau, qui a été modifié à plusieurs reprises. Il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont contribué au bien-être et au développement du pays, «car même si les individus peuvent disparaître, le pays reste toujours».

A seulement 32 ans

Le président de la République a également reconnu la pertinence continue de l’hymne national, qui, «même aujourd’hui, reflète la réalité du pays et joue un rôle essentiel dans l’éducation et le renforcement de l’unité nationale». La ville de Domoni est réputée pour sa richesse patrimoniale et son histoire, et c’est le lieu de naissance d’Ahmed Abdallah Aberemane, ce qui en a fait une place particulièrement significative pour célébrer cette distinction.Du côté de la famille de Said Hachim Sidi Abderemane, sa fille Baraka a exprimé sa joie d’avoir reçu cette prestigieuse distinction. « C’est la première fois que la famille reçoit un tel honneur, et elle se sent très émue et reconnaissante envers le président Azali et son gouvernement», a-t-elle affirmé.


Pour rappel, le concours de l’hymne national avait été lancé au niveau national en 1978. À l’époque, Said Hachim Sidi Abderemane, âgé de seulement 32 ans, avait composé cette chanson avec son orchestre, Asmine Band. Saïd Hachim, né en 1946 et décédé en 1999, était un homme remarquable, d’après ceux qui ont croisé son parcours. Il était comptable de formation et avait exercé en tant que directeur au sein de la Société Bambao et à l’hôpital de Domoni.

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