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Sit-in devant l’ambassade de France I Des Mahorais bloqués à Moroni demandent leur retour à Dzaoudzi

Sit-in devant l’ambassade de France I Des Mahorais bloqués à Moroni demandent leur retour à Dzaoudzi

Société | -   Faïza Soulé Youssouf

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Plusieurs dizaines de Mahorais bloqués à Moroni ont manifesté durant toute la matinée de ce 13 juillet en face de l’ambassade de France. Leur principale revendication : faire valoir leur droit au retour à Mayotte. Les contestataires ont bloqué la principale entrée de la représentation française en Union des Comores. Une délégation a été reçue par le premier conseiller de l’ambassade pour une recherche de solution.

 

C’est l’un des événements de ce 13 juillet. Plusieurs dizaines de Mahorais ont campé devant l’ambassade de France à Moroni durant toute la matinée de ce lundi. Leur principale revendication ? Retourner à Mayotte. Certains sont bloqués depuis mars, mois au cours duquel, les liaisons entre les îles de l’archipel ont été interrompues, à cause de la Covid-19.


Assis à même le sol, ils ont bloqué la principale entrée de la chancellerie plusieurs heures durant. Sur place, il y avait des enfants, voire des nourrissons, des femmes, des hommes, jeunes actifs et même une jeune femme en situation de handicap.
Rencontré sur place, Said Mohamed Said Hachim, résidant de Mayotte raconte : «on nous a fait savoir que notre retour à Mayotte dépendait de la reprise des reconduites aux frontières». Information non confirmée par les autorités à Moroni.


Une autre, Ali Mohamed Nafissati, animatrice commerciale à Kaweni, Mayotte, a déclaré : «tout ce que nous voulons, c’est retourner chez nous, c’est ce que nous attendons de l’ambassadrice de France, qu’elle nous donne une date et une heure et s’il faut payer des billets qu’on nous le dise, tout ce que nous voulons c’est partir».
Said Mohamed Said Hachim a fait partie de la délégation reçue par le premier conseiller de l’ambassade. L’entrevue a duré plus d’une heure. A la sortie, celui-ci s’est montré circonspect. «Nous avons discuté c’est vrai mais nous n’avons toujours pas de date, nous verrons ce que tout ceci va donner», a-t-il déclaré.


Les autorités françaises ont quant à elles, réagi. «Le gouvernement français s’efforce de résoudre au mieux, compte tenu du contexte de crise sanitaire, cette situation aux conséquences humanitaires préoccupantes mais la situation évolue très favorablement et on espère pouvoir permettre progressivement, dans un avenir proche, aux personnes encore bloquées aux Comores de pouvoir rejoindre leur foyer», pouvait-on lire dans une communication dont Al-watwan s’est procuré une copie.

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