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Situation climatique au début de l’année 2024 I Une année plus chaude, mais des fortes pluies attendues

Situation climatique au début de l’année 2024 I Une année plus chaude, mais des fortes pluies attendues

Société | -   Nazir Nazi

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Selon les prévisions saisonnières de la région de l’Océan indien, de fortes pluies seront enregistrées cette année, dépassant la normale à partir du mois de janvier. En ce qui concerne la température, l’année 2024 sera plus chaude que la précédente.

 

Dès 18h, les maisons sont désertées. Les maisons en dur sont devenues inhabitables depuis quelque temps. La chaleur est intense, obligeant chaque famille à recourir à des climatiseurs ou ventilateurs. Tout le monde dort sur les vérandas.

Une température estimée à 29°C

Les pluies n’ont pas été au rendez-vous en décembre, ce qui est inhabituel pour le début d’une période pluvieuse. Cette situation préoccupe de plus en plus les Comoriens, notamment en raison du retour de maladies, telles que la conjonctivite. «Il est insupportable de rester ou de dormir dans une chambre pendant la nuit. Que ce soit une maison en tôle ou en béton, la situation reste la même», se plaignent plusieurs personnes.


Face à ces difficultés, le directeur de la météorologie, Ahmed Youssouf Abdou, annonce une prévision de baisse de la température d’ici la fin de la semaine. Selon les données météorologiques, la température actuelle est estimée à 29°C, avec une température maximale enregistrée de 30°C le 2 janvier dernier. «Comparée à l’année précédente, 2023, l’année 2024 sera plus chaude. Cette chaleur intense est attribuable à plusieurs facteurs», avance-t-il.


Le spécialiste en météorologie justifie ce phénomène en expliquant qu’il s’agit de l’été austral, tout en évoquant le dérèglement climatique manifesté par la rareté des pluies. Il précise que cette forte chaleur est liée à la saison actuelle. «Il y a clairement un lien, car c’est la saison pluvieuse chez nous, qui correspond également à la saison estivale», explique-t-il.


Malgré ces conditions difficiles, le représentant des Comores auprès de l’Organisation météorologique mondiale assure que, selon les prévisions saisonnières de la région de l’océan indien, de fortes pluies sont attendues cette année, dépassant la normale à partir du mois de janvier. «Cela s’explique par le phénomène du changement climatique. La saison pluvieuse dure six mois, de novembre à avril. Cependant, depuis une décennie, les pluies se font rares. Cette année, on observe que les pluies débutent à partir du mois de janvier», estime-t-il.

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