La cérémonie de présentation et d’information du nouveau règlement d’exploitation des ports s’est tenue samedi dernier dans les locaux de la Société comorienne des ports (Scp), en présence du secrétaire général du ministère des Transports Ali Mohamed, du directeur général Mohamed Said Salim Dahalane, du directeur du port de Moroni Fahar Ibrahim, le directeur de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam) Said Salim, et des directeurs généraux des agences de représentations maritimes.
Le secrétaire général du ministère des Transports a fait savoir que le règlement d’exploitation en vigueur pour le port de Moroni datant de 2004, les ports de Mutsamudu et Bwangoma étaient marquées par l’absence de cette règlementation.
“C’est dans ce sens que la société comorienne des Ports, mise en place en 2021, sous les auspices du ministère en charge des Transports, a, dans une approche inclusive et participative, doté les ports de l’Union des Comores d’une règlementation portuaire harmonisée, conformément à la volonté du chef de l’Etat Azali Assoumani”, a-t-il souligné. Le fonctionnaire poursuivra de ce fait que “la nouvelle réglementation portuaire s’inscrit dans une optique de promouvoir la sûreté, la sécurité, la célérité des opérations et l’essor des activités économiques.
L’ancien règlement date de 2004
Tout en permettant à l’autorité portuaire d’assurer ses missions régaliennes, de prendre en compte les observations des opérateurs économiques, en vue de se doter d’une réglementation adaptée aux réalités des nôtres”. Le directeur de la Société comorienne des ports (Scp), Mohamed Said Salim Dahalani, a saisi l’occasion pour saluer l’accompagnement du ministère des Transports maritime et aérien tout au long du processus de l’élaboration et de la validation de la réglementation portuaire. Et de poursuivre: “l’harmonisation de la réglementation portuaire fait partie du plan d’action de la société comorienne des Ports, laquelle constitue une avancée significative pour une bonne exploitation des ports”, dit-il, avant d’inviter tous les acteurs portuaires à se rapprocher de l’autorité pour se doter de la nouvelle réglementation.
Le directeur de l’Anam, Said Salim, a estimé que le secteur maritime “n’était pas bonnement exploité”. Mais à partir de 2016, il est devenu un des principaux leviers de développement du pays .Il rappellera l’acquisition du bateau devant assurer le transport des conteneurs des ports malgaches, tanzaniens, et mahorais vers Ngazidja et Mwali afin d’éviter les problèmes liés au transbordement. Il a annoncé l’arrivée prochaine d’un autre bateau devant faciliter les déplacements entre les îles.