Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a, une nouvelle fois, demandé la fin des souffrances du peuple palestinien à l’occasion de son discours prononcé au Caire en Egypte où des dirigeants des pays de la Ligue des Etats arabes s’étaient réunis pour entériner un plan de reconstruction de la Bande de Gaza porté par le président Abdel-Fatah Al-Sisi. (Lire page 9).
Le plan de « trois phases » avec un coût estimé à 53 milliards de dollars consiste à permettre aux Gazaouis à vivre dans leurs terres et à contrecarrer le plan de l’administration Trump visant à vider Gaza de ces habitants. Azali Assoumani a « salué le plan égyptien, qui offre une alternative arabe d’après-guerre et une vision globale à l’opposé des propositions dangereuses et inacceptables, visant à transférer les habitants de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie et de transformer la bande de Gaza en un eldorado, sans les Palestiniens», souligne la page officielle de Beit-Salam.
Contre le déplacement des Palestiniens
Le président Azali Assoumani a ainsi rendu hommage à l’Egypte et s’est souscrit à ce plan de reconstruction. «Le président Azali a aussi approuvé le plan égyptien de reconstruction de Gaza et réitéré la pleine solidarité de l’Union des Comores avec les résolutions de l’Onu », souligne la page officielle de Beit-Salam. Il a également «félicité les dirigeants arabes qui ont catégoriquement rejeté le déplacement forcé des habitants de Gaza et qui ont adopté une position ferme dans le rejet de cette agression».
Le chef de l’Etat estime toutefois que les actions des pays arabes doivent aboutir à la fin définitive de l’asservissement dont est victime le peuple palestinien depuis plus de 70 ans d’occupation et d’humiliations. Le président appelle à « sortir de l’horreur, la bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés », dénonçant « les destructions et les atrocités perpétrées ces derniers mois à Gaza et en Cisjordanie».
Le chef de l’Etat plaide pour « une solution juste et rapide à la question palestinienne ». La position des Comores, à savoir « un État palestinien indépendant, dans les frontières du 4 juin 1967, avec comme capitale, Jérusalem Est, cohabitant avec l’Etat d’Israël, dans la paix et la sécurité».