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Stationnement interdit à Comores Télécom I Les habitués ont encore du mal à s’y faire

Stationnement interdit à Comores Télécom I Les habitués ont encore du mal à s’y faire

Société | -

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Une semaine après le transfert de la gare routière des transporteurs du nord du siège de Comores Télécom à Volo-volo vers Oasis, la grogne enfle de plus en plus du côté des passagers et des taximen.

 

Les plaintes des passagers du nord sont de plus en plus nombreuses, depuis que la mairie de Moroni a décidé de déplacer le lieu de stationnement des taxis et bus de transport rural de cette région de Volo-volo à Oasis. Selon le témoignage de Saïd Hachim Mbechezi, habitant de la ville de Hahaya, les passagers traversent tout un calvaire pour rejoindre le nouveau point de départ. « Avant, c’était facile pour nous, car nous étions tout proches du marché de Volo-volo. Or maintenant, nous sommes obligés de faire les courses et de transporter nos affaires à pied depuis le marché jusqu’à la nouvelle gare, qui atteint presque un kilomètre. C’est trop pénible pour nous, les jeunes, sans parler de nos mamans », s’est-il indigné.

L’arrivée des passagers

Mais derrière cette souffrance, ce sont les chauffeurs qui en tirent profit, car ils économisent le carburant qui se volatilisait dans les embouteillages infinis en voulant satisfaire les demandes des clients pour l’achat de marchandises. Selon notre témoin, les chauffeurs se contentent actuellement de rester à la gare en attendant l’arrivée des passagers, et ils ont même établi une règle qui consiste à ne pas transporter un passager en dehors de cet espace nouvellement acquis.


Toutefois, selon toujours notre interlocuteur, cet endroit est plutôt spacieux, à tel point qu’il arrive à abriter les taxis de deux régions, à savoir ceux d’Itsandra et ceux de Mbude, même si cela ne résout en rien leur problème.Un problème à la fois coûteux financièrement et physiquement, car les passagers doivent payer deux taxis : l’un pour le transport des colis vers la gare et l’autre depuis la gare jusqu’au village. Pour ceux qui n’ont pas assez d’argent, ils doivent se résoudre à faire de la randonnée.

Par Toihir Said

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