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Stations-services I La faible capacité de stockage «à l’origine» des files d’attente

Stations-services I La faible capacité de stockage «à l’origine» des files d’attente

Société | -   Nazir Nazi

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Presque 80% des stations-services n’ont pas de capacité de stockage de plus de deux mille litres. Ce qui ne facilite pas la distribution. La Sch avait exigé, auprès de son fournisseur, une augmentation de la capacité du pétrolier.

 

La Société comorienne des hydrocarbures (Sch) rejette, certes, toute pénurie de gasoil mais les files d’attente se font remarquer auprès des stations-services. En cette période de forte consommation dans le pays, des jerricans jaunes y trainent massivement pour le pétrole-lampant pendant que les automobilistes y passent des heures et des heures avant de se procureur le précieux produit.


Un phénomène laissant supposer une pénurie de gasoil et de pétrole-lampant. D’ailleurs, la période de pénurie et celle de disponibilité des produits pétroliers se ressemblent auprès des stations. Loin de reconnaitre une quelconque pénurie, le chef de la distribution de la société d’Etat, Abdou Mhadjou, évoque une capacité de stockage limitée dans la majorité des essenceries. Selon lui, l’établissement public des hydrocarbures dispose de plusieurs milliers de tonnes d’hydrocarbures pour alimenter tous ses clients en vue d’éviter ces files d’attente des revendeurs du pétrole-lampant et du gasoil.

Une augmentation de la commande

“Presque 80% des stations-services n’ont pas de capacité de stockage de plus de deux mille litres. Ce qui ne facilite pas la distribution. Notre service de distribution travaille même le dimanche dans la mesure où les automobilistes font le plein à chaque samedi pour les festivités traditionnelles en cette période faste”, s’explique-t-il.
Et même si le chef de la distribution de la société avance cette capacité limitée pour justifier les files d’attente, la récente cargaison n’avait pas de pétrole-lampant à bord. Un phénomène particulier qui pourrait justifier également les files d’attente.

 

Pour Abdou Mhadjou, la Sch avait exigé, de son fournisseur, une augmentation de la capacité du pétrolier. “Cela fait deux cargaisons, nous souhaitons abandonner la commande de dix à onze mille tonnes. Nous voulons passer des commandes de quatorze mille tonnes. En fait, le maximum en cette période de festivités. Notre fournisseur n’arrive pas à trouver un gros pétrolier d’une capacité de 14 mille tonnes de JetA1. Nous étions obligés de scinder la commande en deux. Un pétrolier pour le JetA1 (Pétrole-lampant) et un autre pour les autres produits”, explique-t-il.

Aucune plainte déposée

Quant à la qualité du gasoil de la récente cargaison, elle est remise en cause ces derniers jours. “Des automobiles sont en panne pour des problèmes de gasoil”, entend-on à travers des rumeurs.Face à cette accusation, le chef de la distribution fait savoir qu’aucune plainte n’a été déposée auprès de la Sch. “Les propriétaires des stations-services et des voitures n’ont pas encore saisi la Sch. Peu de cas surgissent selon les rumeurs. Toutefois, une mauvaise qualité de gasoil devrait impacter beaucoup de voitures et de groupes électrogènes de la Société nationale de l’électricité”, indique-t-il.

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