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Statut des établissements privés de soins I Les autorités sanitaires plaident pour un partenariat public-privé durable

Statut des établissements privés de soins I Les autorités sanitaires plaident pour un partenariat public-privé durable

Société | -

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«Nous sommes convaincus que le programme de cet atelier de deux jours contribuera à approfondir la réflexion sur le partenariat public- privé en santé dans notre pays et créera, au sein de vos institutions respectives, une masse critiques d’expertise au service du développement, dans un esprit d’équité», a soutenu le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean Youssouf.

 

Le ministère de la Santé a organisé un atelier de deux jours qui a commencé hier, 25 au 26 février au Retaj, pour la validation du projet de décret portant application de certaines disposition du code de la Santé relatives aux établissements privés de soins, des professions médicales et paramédicales. Cet atelier entre dans le cadre la validation du statut des établissements privés de soins.
L’atelier a pour but de clarifier «un véritable statut» pour les établissements des soins privés mais aussi de proposer «un encadrement juridique» aux autorisations d’ouverture, d’exercice et d’exploitation desdits établissements et ce dans le souci de mieux déterminer les champs d’action. L’événement a réuni le représentant de la ministre de la santé, Loub Yakout Zaidou, des responsables de l’Oms, de l’Unicef, du centre de Caritas, des médecins, entre autres. A cette occasion, le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean Youssouf, a montré l’objectif principal de cet atelier qui, selon lui, réunit des professionnels en vue de réfléchir sur les améliorations à apporter au cadre règlementaire relatif à l’exercice des établissements privés, entre autres.

Un partenariat entre les secteurs publics et privés

 «Nous avons voulu réunir tous ceux qui, de par leurs responsabilités, leurs implications et leurs interrogations vont contribuer à l’amélioration nécessaire des textes réglementaires tout en veillant au principe consistant à procurer des droits aux structures de santé et aux professionnels de santé mais aussi, à les assortir des devoirs», a-t-il déclaré. Jean Youssouf a également souligné quelques défis que le pays traverse, citant, la pauvreté, l’analphabétisme, le chômage, etc. Il a encore rajouté les maladies comme le Sida, la mortalité maternelle et infantile. «Notre pays comme la plupart des pays africains, n’est pas épargné par la pauvreté, l’analphabétisme, les maladies non transmissibles (Mnt) ont augmenté, de même que les mortalités maternelles et infantiles», a-t-il poursuivi. Le secrétaire général du ministère de la Santé a ensuite expliqué l’importance des partenariats entre des établissements publics et privés.

 

D’après lui, malgré la facilitation à l’accès des médicaments, la multiplication des actions des Ong et autres acteurs publics nationaux et internationaux de la santé, le pays n’arrive pas à en finir avec certaines maladies. «Un partenariat entre les secteurs publics et privés est une façon d’attaquer et de résoudre des problèmes de santé publiques et privées et de développement social, en associant les efforts des organisations publiques et privées. C’est ainsi que pour le ministère de la Santé, encadrer réglementairement l’exercice du secteur privé est une préoccupation essentielle car l’absence de régulation accroît les difficultés dans le secteur. Nous sommes convaincus que le programme de cet atelier de deux jours contribuera à approfondir la réflexion sur le partenariat public- privé en santé dans notre pays et créera, au sein de vos institutions respectives, une masse critique d’expertise au service du développement, dans un esprit d’équité», a expliqué Jean Youssouf.

Ramlati Moegni Bacar

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