L’atelier de validation du «Plan de relance post Covid du Plan Comores émergents»(Pce) s’est ouvert jeudi 13 octobre à l’hôtel Retaj à Moroni en présence du secrétaire général adjoint du gouvernement, des secrétaires généraux des defférents ministères, des représentants du secteur privé et de la société civile, des représentants des partenaires techniques et financiers et des consultants en charge des travaux de ce plan de relance. Celui-ci, élaboré sous l’égide du secrétaire général adjoint qui a encadré les travaux, «traduit l’ambition du gouvernement comorien d’accélérer l’émergence du pays à l’horizon 2030 au bénéfice de la population», selon les techniciens.
Le secrétaire général adjoint du gouvernement, Abdourazak Ibrahim a fait savoir que la population doit retenir que le pays, suite aux impacts négatifs de la Covid-19, est en train de revoir ses priorités nationales dans la période 2022-2026. «Les secteurs porteurs de croissance du pays ont été lourdement touchés, ce qui fait qu’aujourd’hui on ne peut pas prétendre à ce que les choses restent telles qu’elles étaient. C’est pourquoi le gouvernement met tout en œuvre pour que nous puissions tout recadrer, prioriser durant cette période évoquée», a déclaré Abdourazak Ibrahim. Il n’a pas manqué de rappeler que ce plan de relance est «un outil qui permettra de mettre en œuvre de façon effective et concrete» le Pce à l’horizon 2030.
«L’engagement du gouvernement est de coordonner l’ensemble du processus d’élaboration du Pce jusqu’à terme mais aussi de veiller à ce que les priorités nationales soient mieux recadrées, alignées avec les visions du chef de l’État de faire des Comores, un pays émergent à l’horizon 2030», a t-il ajouté.
Définir les priorités
De son côté, le chef du bureau de l’Union européenne aux Comores avancera qu’au delà des projets prioritaires qui constituent le bras armé visible du Pce, «vos travaux permettront, j’en suis sûr, d’identifier les principales réformes structurelles nécessaires à la bonne mise en œuvre du Pce. Je pense notamment au climat des affaires ou encore à la bonne gouvernance économique et financière», a expliqué Pierre Beziz.
Celui-ci ose espérer que ces travaux permettront non seulement de définir des priorités, en fonction des besoins du pays et des ressources disponibles pour accélerer le développement mais s’attacheront enfin à valider le cadre de résultats, outil essentiel permettant de mesurer les progrès au bénéfice des populations et d’alimenter les cadres de dialogue entre tous les acteurs.