Le feuilleton sur l’affaire de succession des biens de Grimaldi connait une nouvelle page. Philippe Hoareau et sa famille sont contraints de quitter leur domicile où ils y ont passé 17 ans. Ce délogement manu militari intervient suite à une signification de commandement de quitter un lieu, signifié à l’intéressé le 11 février à 16 heures.
Cette intervention de déguerpissement a eu lieu alors que l’avocat de la famille Hoareau, Me Mohamed Abdouloihabi, a saisi le juge de référé pour constater l’irrégularité de la signification effectuée par l’huissier de justice.
L’affaire est prévue d’être jugée le jeudi 17 mars prochain. Et, en attendant la décision du juge, l’huissier a procédé à l’exécution. Criant au scandale, l’avocat a déclaré que «c’est à la suite d’une signification régulière que l’on peut faire exécuter une décision de justice». Au sujet de ce déguerpissement, l’avocat a ajouté que l’huissier de justice a embarqué les effets de la famille. «Ils ont été obligés d’aller loger ailleurs, mais comme il en restaient d’autres, une des membres de la famille a gardé les lieux durant le week-end.
La femme de Grimaldi et les huissiers, appuyés par les gendarmes sont retournés ce matin pour finir le travail». Côté Grimaldi, aucune réaction n’a été recueillie. L’arrêt qui a poussé l’huissier de justice à procéder à son exécution est rendu le 3 février par la Cour suprême. Cette décision de dernier ressort a cassé et annulé sans renvoi l’arrêt de la cour d’appel de Moroni du 16 septembre 2020.