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Succession des biens de Grimaldi I La veuve revient sur le délogement de la famille Hoareau

Succession des biens de Grimaldi I La veuve revient sur le délogement de la famille Hoareau

Société | -   Mariata Moussa

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La veuve Grimaldi a informé que la vente de cette propriété n’a jamais été effective. “Les actes qui sont entre les mains de cette famille sont faux. Ils ont trois faux actes, je n’ai signé aucun et ils n’ont versé aucun centime. Cette maison n’a jamais été vendue”.

 

Accompagné de son avocat, la veuve de Jaques Grimaldi, Minna Fanna, considérée comme l’unique héritière de l’homme d’affaires français, a tenu une conférence de presse, hier pour apporter quelques éclaircissements sur l’affaire de déguerpissement sommé à Philipe Hoareau. Tenue dans le domaine qui accueillait l’établissement Grimaldi, cette entrevue avec la presse était une occasion pour la veuve de s’interroger sur “les manœuvres dilatoires orchestrées”, selon elle, pour empêcher cette exécution. “Plusieurs personnes veulent arrêter cette exécution et je dis à ces personnes que je récupère ma maison. C’est ma maison, elle m’appartient, j’en suis propriétaire, je récupère ma maison. La justice doit être respectée, personne n’est au-dessus de la loi”.


Pour insister sur sa qualité d’héritière, la veuve Grimaldi est revenue sur le combat mené pendant 23 ans pour acquérir ce titre. “Ce n’est qu’en 2019 que j’ai eu gain de cause que la justice m’a donné raison et que je dois récupérer mes biens. J’essaie de faire de mon mieux pour ne blesser, ni faire de mal à personne. Je récupère mes biens, il faut respecter la justice”.

La vente de la propriété

Au sujet de l’affaire Hoareau dont la famille est sommée de déguerpir de leur lieu d’habitation, la veuve Grimaldi a informé que la vente de cette propriété n’aurait jamais été effective. “Les actes qui sont entre les mains de cette famille sont faux. Ils ont trois faux actes, je n’ai signé aucun et ils n’ont versé aucun centime. Cette maison n’a jamais été vendue “.“A propos de l’affaire Jean-Marie, c’était un employé de Grimaldi, il a été condamné par le tribunal pour faute grave et ensuite, il y a eu une demande d’expulsion du logement.

Cette décision est intervenue en 1997, il a été condamné par le tribunal à verser la somme de 280 mille francs français au titre d’indemnités d’occupation. Il a payé cette somme, mais il occupe toujours les lieux. J’ai attendu que la justice me donne la qualité d’héritière pour que je puisse intervenir et ce n’est qu’en 2019 que je l’ai obtenu. A partir de cette date, je me bats pour récupérer cette maison, ils disent qu’ils n’ont pas d’endroit où y aller alors qu’ils ont les moyens de s’acheter une maison”.


Sur ce point, Me Azad Mzé, avocat de Minna Fanna a ajouté qu’à ce stade de la procédure, Philipe Hoareau n’est plus propriétaire de la maison qu’il a occupé depuis 17 ans. “La décision de la cour suprême qui a cassé celle de la Cour d’appel fait que ma cliente est en train d’exécuter ces décisions. La justice est rendue, nous sommes en train de l’exécuter sur ordre de la loi. Nous aller faire en sorte que les décisions de justice ne soient pas des amulettes”. A en croire l’avocat, les présumés vendeurs ont confirmé qu’ils n’ont rien vendu. “Cela n’était pas possible de le faire car ils ne pouvaient pas vendre un bien qui ne leur appartenait pas. Par conséquent, Philipe Hoareau ou son père, Jean-Marie, n’ont jamais acheté cette maison”.

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