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Suivi et contrôles des prix I Les interpellations se poursuivent et les amendes se multiplient

Suivi et contrôles des prix I Les interpellations se poursuivent et les amendes se multiplient

Société | -   Hamidou Ali

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La directrice régionale en charge du Commerce au niveau de Ngazidja n’a pas précisé le nombre de vendeurs pris en flagrant délit. Sitti Hairati Hassane a rappelé les mesures prises par le gouvernement pour réduire l’impact de la crise qui affecte les chaînes logistiques et la hausse des matières premières à l’origine de l’inflation. “Notre mission consiste à contrôler ces vendeurs qui agissent contre leurs propres concitoyens, ces vendeurs les arnaquent, augmentent les prix sans pitié”, dit-elle avant de saluer l’accompagnement des forces de sécurité.

 

La directrice régionale du Commerce intérieur (Drci) de Ngazidja, Sitti Hairati Hassane, parle d’une hausse inquiétante des cas de violation des dispositions de l’arrêté portant encadrement des prix des produits et denrées à Moroni, plus particulièrement. Dans un entretien accordé au commissariat central de la police nationale où loge provisoirement son service, elle fera savoir que “plusieurs vendeurs abusent consciemment et profitent de la crise qui trouble le monde entier”, refusant toutefois de préciser le nombre de vendeurs interceptés mais precisant qu’aucune tolérance n’est possible.


La directrice a rappelé les mesures prises par le gouvernement pour réduire l’impact de la crise qui affecte les chaînes logistiques mondiales et la hausse des matières premières à l’origine de l’inflation. “Notre mission consiste à contrôler ces vendeurs qui agissent contre leurs propres concitoyens, ces vendeurs les arnaquent, augmentent les prix sans pitié”, dit-elle avant de saluer l’accompagnement des forces de sécurité.

“Des abus répétés des vendeurs”

Sitti Hairati Hassane s’inquiète “du non-respect” du dernier arrêté du ministre de l’Economie portant structures des prix des produits de première nécessité. « Dans chaque contrôle de nos agents sur le terrain, plusieurs vendeurs et revendeurs sont convoqués à notre siège. Certains s’acquittent des amendes, d’autres sont verbalisés et on leur rappelle les principes du respect des textes et les sanctions qui leur seront infligées en cas d’abus des prix fixés par le ministère de tutelle”, dit-elle.


Le montant abusivement ajouté au prix des produits correspond aux amendes infligées aux revendeurs en questions. “Et cet argent est versé sur les comptes de l’Etat. Si les prix abusifs dépendent des facturations du commerçant, l’amende revient automatiquement au dernier”, devait-elle éclairer, déplorant encore une fois “des abus répétés des vendeurs”. Selon un agent de terrain de la Drci, “le non-respect de l’arrêté en décembre dernier n’est pas la seule cause de la fermeture et de convocation de certains vendeurs à leur siège”.


Se référant au code du commerce, Elamine Mohamed Abdou fera savoir que plusieurs raisons motivent la fermeture des lieux de ventes. Malheureusement, dit-il, “certains ne répondent pas à nos convocations facilement”. Il citera, cette fois, “le manque de documents de facturation, de l’affiche des prix avant d’insister sur l’abus et le non-respect de l’arrêté d’encadrement des prix de certains produits de première nécessité”. Pour lui, “c’est une question de culture mais je crois qu’il faut poursuivre la traque des vendeurs véreux et accentuer les sanctions contre les récidivistes”.

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