L'atelier consacré aux réformes du système de retraite, qui s'est tenu à l'hôtel Retaj, s'est achevé hier, mardi. Cet événement a permis aux techniciens, aux agents de la caisse de retraite et à d'autres acteurs clés (CTTC, MODEC, etc.) de formuler des recommandations et de proposer des solutions pour soutenir la caisse de retraite.. «On travaille avec le gouvernement et les acteurs sociaux. Nous prenons en compte les résultats de l’étude visant à renforcer la caisse pour lui permettre de mener à bien ses mlissions et continuer à assuer une sécurité sociale et faire face aux défis.
En effet, il faut revoir tous les mécanismes techniques et financiers avec l’aide de l’Oit qui nous a envoyé deux experts et des actuaires en sécurité sociale pour nous accompagner», a expliqué la directrice de la caisse des retraites des Comores (Crc), Fatoumia Mouigni. Elle a aussi annoncé que les études réalisées depuis l’année dernière et à travers l’atelier qui vient de prendre fin, sont en soi une collection de données qui leur permettront de bien amorcer des résolutions. «Notre équipe est là pour faire une restitution des résultats préliminaires afin de les mettre en exécution», a-t-elle confirmé.
«La cohésion sociale et la protection des retraités»
De son côté l’actuaire en sécurité sociale de l’Oit, Martin Blumhart a tenu à réitérer les objectifs de l’atelier. « Il ne s’agit pas proprement d’un atelier de travail alliant présentations techniques et échanges interactifs. L’objectif principal est de partager les résultats préliminaires de l’étude de soutenabilité de la caisse des retraites de Comores, actuellement en cours. C’est un exercice qui vise à établir une compréhension commune de la situation parmi l’ensemble des parties prenantes», a-t-il souligné.
Ce dernier a aussi montré que l’un des objectifs est de sensibiliser à travers l’urgence d’agir. «On est là pour proposer des pistes concrètes de réforme, c’est également une occasion importante de recueillir les retours des partenaires sociaux afin d’alimenter les réflexions et affiner les reformes envisageables», a confié Martin Blumhart. Selon lui, il y a eu une sorte de convergence des préoccupations et une volonté de partage pour trouver des solutions durables. « Les participants ont montré un véritable engagement en faveur de la pérennité de la caisse, conscient de son rôle essentiel pour la cohésion sociale et la protection des retraités. C’est en soi un climat d’écoute et de dialogue constructif par lequel l’Oit va proposer un appui global, qui prend en compte non seulement la viabilité financière du régime mais aussi sa justice sociale, son efficacité administrative et sa compatibilité avec les normes internationales», a-t-il conclu.
