Pendant cinq jours, des formations sur le contrôle des semences ont été dispensées aux Centres régionaux de développement économiques (Crde), entreprises semencières, coopératives et agriculteurs multiplicateurs sur la production et l’assurance de la qualité des semences certifiées. Avec le financement de la Banque africaine de développement (Bad) et l’appui technique de la Fao, des sessions de formation été lancées ce samedi 15 juin à l’hôtel Retaj de Moroni.
Ces formations devraient contribuer à renforcer les compétences des techniciens des coopératives, de producteurs de semences et des agents d’encadrement dans le domaine des semences, tant au sein des structures ministérielles que chez les agriculteurs. Dr Boliko Charles Mbuli, dans son discours, a rappelé le rôle crucial que jouent les semences de qualité dans le développement agricole.
«Des semences de haute qualité garantissent de bons rendements et réduisent le besoin d’herbicides et de pesticides. Elles sont indispensables pour assurer la sécurité alimentaire», a assuré le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).
Deux volets
L’importance économique des semences de haute qualité est évidente. Elles présentent un potentiel de production élevé, crucial pour la sécurité alimentaire et la stabilité des approvisionnements.
«Si aujourd’hui, nous nous formons, c’est pour garantir des pratiques agricoles conformes aux normes internationales, ici aux Comores», a précisé Dr Boliko Charles Mbuli, qui n’oubliera pas de souligner que les sessions de formation permettront également d’acquérir les compétences nécessaires pour sélectionner, stocker et traiter les semences de manière appropriée, contribuant ainsi à une augmentation de la productivité agricole et à la sécurité alimentaire.
Pour sa part, le directeur national des stratégies agricoles et de l’élevage, Dr Fouad Mohamed Oussouf, a expliqué qu’il s’agit d’un projet régional qui a pour objectif principal d’améliorer la production et la productivité mais aussi améliorer le système d’alerte précoce contre des maladies qui peuvent toucher le cheptel et la végétation.
«Ce programme sera composé en deux volets : le premier concerne la mise en place d’un système de production des semences, et le deuxième, la mise en place du système d’alerte précoce afin que le pays soit en mesure de répondre aux urgences qui peuvent non seulement surgir au niveau du pays, mais aussi dans les autres pays de la sous-région qui sont concernés par ce projet», a-t-il indiqué.
