Le comité de pilotage du projet multinational Renforcement de l’état de préparation et de la réponse d’urgence à la crise alimentaire (Separef) s’est réuni mercredi dernier au ministère de l’Agriculture pour évaluer les avancées et défis liés à la sécurité alimentaire dans notre pays. Présidée par Abdillah Msaidie, président de la Chambre d’agriculture, en présence d’Abdoulkader Saandia, secrétaire générale du ministère de l’Agriculture et de représentants de la Fao, cette rencontre a permis de faire le point sur ce programme financé par la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence (Faap).

Le projet Separef vient renforcer la sécurité alimentaire en s’appuyant sur l’Aefpf-Comores. Il vise l’augmentation de la production agricole, la résilience des systèmes agricoles et la sécurisation des semences vivrières. Il comprend également le renforcement des systèmes d’alerte précoce, notamment pour le bétail et la volaille, afin d’atténuer les impacts des crises alimentaires, exacerbées par la guerre en Ukraine.

Grâce à la collaboration des institutions de recherche agricoles nationales et internationales, Separef a déjà permis l’acquisition de semences de première génération, la formation du personnel de l’Inrape, de la Dnsae et de la Crede, ainsi que l’amélioration des systèmes de suivi agricole. La modernisation des infrastructures, comme l’équipement d’un laboratoire à l’Inrape, constitue également une autre de ses réalisations.

Pour la secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, la mobilisation des acteurs techniques et financiers est essentielle pour assurer l’efficacité de ce projet. Elle a insisté sur la nécessité d’une approche collaborative pour renforcer les synergies et optimiser les ressources. Saluant les progrès réalisés, elle a appelé à un suivi rigoureux pour garantir des solutions durables face aux défis alimentaires.

Youssef Abdou