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Sécurité civile I La gendarmerie invite les communes à mettre des dispositifs de sauvetage sur les plages

Sécurité civile I La gendarmerie invite les communes à mettre des dispositifs de sauvetage sur les plages

Société | -

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Une réunion a permis à la gendarmerie de rappeler aux maires qu’ils ont «un rôle de police». Parallèlement aux maîtres-nageurs, la gendarmerie conseille aux mairies de mettre en place des pancartes indiquant les zones interdites à la baignade et celles où les risques sont élevées notamment à cause des courants marins et des rochers. Jeudi dernier, trois enfants âgés de 6 à 8 ans ont été portés disparus, emportés par la houle sur la plage d’Itsandra. .

 

Suite au décès, jeudi dernier à la plage d’Itsandra, d’un enfant de huit ans mort par noyade, la gendarmerie nationale à travers son commandant, Ramadani Mdahoma, a convié ses sections régionales, les préfets, les chefs de village et les maires des communes disposant des plages les plus fréquentées de l’île de Ngazidja à une réunion d’information pour leur annoncer une série de mesures à mettre en place afin d’éviter tout autre drame.Il s’agit de sécuriser les plages pour que la population puisse se baigner sans danger ou tout du moins en limiter les risques. Pour la gendarmerie cela passe par la mise en place de dispositifs de surveillance et d’unité de secours pour ne plus enregistrer de pertes humaines surtout que le drame d’Itsandra n’est pas le premier.

Se baigner sans danger

Ainsi, «à compter d’hier toutes les localités disposant des plages les plus fréquentées comme Maludja, Itsandra, Mwandzaza, Trou du prophète, Shindini, Ndrude ou encore Shomoni, doivent avoir un dispositif de surveillance et des maitres-nageurs, mais également des heures d’ouverture et de fermeture», selon le maire de la commune de Mitsamihuli ya Mbwani, Aboubacar Ahmed.


Pour la gendarmerie, cette réunion était aussi l’occasion de rappeler aux maires qu’elles ont «un rôle de police». Parallèlement aux maîtres-nageurs, la gendarmerie conseille aux mairies de mettre en place des pancartes indiquant les zones interdites à la baignade et celles où les risques sont élevées notamment à cause des courants marins et des rochers. Aussi, la fermeture des plages à certaines heures et de façon temporaire pour des raisons sécuritaires n’est pas à exclure selon la météo et la houle. Toutes ces mesures doivent, théoriquement, être appliquées depuis hier.


Du côté des maires, ils demandent des formations de leurs agents sur le long terme. Ils espèrent ainsi compter sur les garde-côtes, la gendarmerie et la sécurité civile. Dans le même temps, les chefs des communes ont demandé au commandant de la gendarmerie de plaider auprès des autorités afin qu’elles mettent en place un cadre légal sur lequel s’appuyer pour appliquer ces nouvelles mesures.Cette semaine, d’autres réunions similaires seront organisées dans les îles de Mwali et de Ndzuani, d’après le commandant de la gendarmerie nationale. Pour rappel, jeudi dernier trois enfants âgés de 6 à 8 ans ont été portés disparus, emportés par la houle sur la plage d’Itsandra. Si les deux premiers enfants ont pu être sauvés, le troisième, lui, n’a pas eu cette chance et est mort par noyade.

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