Ces équipements d’un montant total de 21 millions de francs comoriens, déboursé par la Banque mondiale, sont constitués de 70 global positioning system (Gps), 140 gilets de sauvetages, 140 cirés, 140 paires de gants, 225 feux à main, 75 fumigènes, 150 fusées à parachute et 70 miroirs. Des outils qui vont améliorer les  conditions de travail des pêcheurs au quotidien et favoriser la culture de la sécurité en mer.

A cette occasion, le vice-président a souligné que ces matériels vont répondre aux impératifs réglementaires et, qu’en tenant compte des difficultés économiques du secteur, le gouvernement comorien a fait du secteur de la pêche une priorité nationale dans le processus d’un pays émergent à l’horizon 2030.

Moustadroine Abdou a précisé que ces matériels de sécurité en mer sont d’une grande utilité car le secteur de la pêche «contribue à hauteur de 8% du produit intérieur brut (Pib) et pourvoit 32.000 emplois directs et indirects».

Le Représentant résident de la Banque mondiale aux Comores, Rasit Pertew, a soutenu que ces équipements, destinés aux pêcheurs comoriens,  sont parmi les résultats du projet CoreecSud qui a pris fin le 31 avril dernier.

Ce projet est remplacé par un autre dénommé Swiofish, premier projet de gouvernance des pêches et de croissances partagées dans le Sud-ouest de l’océan Indien,

a indiqué le Représentant résident. Quant au commissaire en charge de l’Agriculture et de la Pêche de Ngazidja, Amada Ivessi Ali, il a déclaré que «nos pécheurs doivent prendre leurs responsabilités car pour que les Comores soient pays émergent, il faut  la contribution de chacun de nous,  de toutes les catégories».