La santé et la sécurité au travail relèvent à la fois d’une obligation légale, inscrite dans la législation nationale et les conventions de l’Organisation internationale du travail (Oit) ratifiées par le pays, et d’un devoir moral envers chaque travailleur. C’est dans cet esprit que la Direction nationale du travail et de l’emploi (Dnte), en partenariat avec la Direction générale de la sécurité civile (Dgsc), a organisé le jeudi 4 septembre dernier, dans les locaux de la Maison de l’emploi à Moroni, un atelier consacré aux gestes de premiers secours en milieu professionnel.
L’objectif de la rencontre était double. D’abord, renforcer les compétences des participants et ensuite améliorer la coordination entre institutions et acteurs du monde du travail. Des agents de la Dgsc ont animé des exercices pratiques de simulation pour démontrer l’importance des gestes appropriés à effectuer dès les premières minutes, souvent décisives pour sauver des vies, limiter les séquelles et faciliter la reprise de l’activité.
Vers une culture de prévention durable
Dans son intervention, le directeur de cabinet du ministre de l’emploi, Dr Anli Mohamed, a rappelé que la garantie de conditions de travail sûres et dignes s’inscrit dans la dynamique du Plan Comores émergent 2030 et du programme de promotion du travail des soins. «C’est par une concertation permanente entre le gouvernement, les employeurs et les travailleurs que nous pouvons identifier les risques, mettre en place des solutions adaptées et bâtir une véritable culture de prévention. Dans ce cadre, l’apprentissage des gestes de premier secours revêt une importance capitale», a-t-il souligné. De son côté, la directrice nationale de l’emploi et du travail, Koulthoume Assoumani, a rappelé que le code du travail national fixe des dispositions claires pour protéger la santé et assurer la sécurité de tous les travailleurs.
Elle a salué le rôle de la Dgsc dans l’appui technique et logistique, ainsi que l’engagement du service d’hygiène, santé et sécurité au travail de la Dnte qui, selon elle, «œuvre sans relâche pour la mise en œuvre de la législation et la promotion de la prévention dans les milieux professionnels». Les autorités ont réaffirmé la volonté du gouvernement de renforcer l’application des conventions internationales de l’Oit (notamment les conventions 155, 161 et 187) et d’intégrer leurs principes dans toutes les politiques publiques. Une orientation qui vise à assurer, sur l’ensemble du territoire, des environnements de travail sûrs, sains et productifs.