Une trentaine de jeunes ont renforcé leurs compétences en matière de gestion des catastrophes lors d’une formation de deux jours organisée par la Direction générale de la sécurité civile (Dgsc). Cette initiative, menée dans le cadre du le projet post-Kenneth, vise à outiller les jeunes pour comprendre les messages d’alerte précoce et les actions à entreprendre en cas de catastrophe.
Sensibiliser pour mieux protéger
Les participants, issus principalement de mouvements scouts et de l’Ascobef (Association comorienne pour le bien-être de la famille), ont été formés à évaluer les dégâts lors des alertes et à prendre les mesures nécessaires pour se protéger. Oumouri Saandi, chef du centre des opérations de secours et de préparation à la Dgsc, a animé la formation et a souligné l’importance de telles initiatives. «Ces formations visent à sensibiliser sur les différentes phases d’alerte précoce dans le pays. Notre première cible est les journalistes, qui ont un rôle crucial dans la transmission des messages pour éviter la panique. Nous avons également invité les personnes en situation de handicap pour qu’elles sachent comment se protéger en entendant les alertes.
Enfin, nous avons formé les associations et les jeunes pour qu’ils puissent sensibiliser leurs pairs», a-t-il expliqué. La formation a couvert divers aspects de la gestion des catastrophes, incluant le plan d’action de réduction des risques, les plans de contingence, ainsi que les plans spécifiques pour les cyclones et les inondations. «Nous avons présenté aux jeunes les documents nationaux sur les catastrophes et expliqué les procédures des différents plans d’action, pour qu’ils sachent exactement quelles précautions prendre en cas d’activation d’un plan», a précisé Oumouri Saandi.
Les retours des participants ont été très positifs. Mahfouz Saindoune Ben Ali, de l’association Ascobef, a témoigné de l’impact de la formation. «Nous avons appris comment se protéger en cas de catastrophe. Avant, lors des cyclones, je me retrouvais souvent dehors. Maintenant, je sais qu’il est crucial de trouver un abri sécurisé et, si possible, de sensibiliser et aider les autres, tout en assurant d’abord ma propre sécurité», a-t-il confié.