La Direction des douanes, en collaboration avec la garde côtière des Comores, la gendarmerie nationale, la police nationale et la Société comorienne des ports, se mobilise pour lutter contre l’entrée de stupéfiants sur le territoire national. Le 16 septembre dernier, ces institutions ont tenu une conférence consacrée à la sécurité maritime, en visant à instaurer un suivi régulier des activités portuaires.
Face à la montée de la criminalité transfrontalière, la population exprime de plus en plus sa préoccupation vis-à-vis de cette problématique. L’entrée trop facile de stupéfiants et d’autres types de trafics a des conséquences néfastes sur la société.
Djamila Radjabou, directrice de la coopération et des relations extérieures des douanes, a noté l’importance d’une telle collaboration entre les différentes institutions concernées.
« L’appui des forces de sécurité est d’une importance capitale pour assurer une maîtrise adéquate de la sécurité », a-t-elle déclaré.0 Elle a mis en avant l’implication conjointe de la garde côtière comorienne, de la police, de la gendarmerie nationale et de la Société comorienne des ports.
Toutefois, la lutte contre le trafic de stupéfiants et l’entrée illégale d’armes demeure une mission de taille. C’est pourquoi la Direction des douanes a appelé à l’union de toutes les forces spéciales de sécurité afin de renforcer cette bataille. « Ensemble, la lutte sera moins difficile. Unissons nos efforts pour empêcher l’accès aux armes et aux stupéfiants sur le territoire national », a affirmé Djamila Radjabou.
Toimayat H. Ali (stagiaire)