Le ministre de l’intérieur, Mohamed Daoudou, se trouve depuis hier, jeudi 27 septembre à Munich, en Allemagne, pour la formalisation des démarches engagées depuis plusieurs mois, pour l’acquisition des équipements de contrôle technique des véhicules. Cette démarche entre, selon le ministre, dans le cadre du plan d’action du ministère de l’intérieur. Il s’agit en effet de doter au département en charge de la délivrance des contrôles techniques des équipements sophistiqués et adéquats capables de détecter tout les défauts de chaque véhicule, pour s’assurer que tous les véhicules qui seront mis en circulation dans le pays présentent les conditions requises en matière de sécurité et sûreté.
Mohamed Daoudou a précisé que l’acquisition de ces équipements fait partie des mesures prises par le ministère de l’intérieur dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement pour renforcer la sécurité routière, la prévention, ainsi que la réduction significative des accidents de la route. «Ces équipements seront fournis et installés par une société allemande spécialisée dans ce domaine en partenariat avec le ministère de l’intérieur. Ils permettront au gouvernement de procéder à l’informatisation et au suivi du parc automobile de l’Etat sur l’ensemble du territoire national», a-t-il indiqué.
Le mardi dernier, le patron de la sûreté nationale a publié un arrêté portant des mesures urgentes de renforcement de la sécurité routière. Parmi ces dernières , on peut citer le port obligatoire de casque en motocycle, l’interdiction de l’usage de téléphone et la visualisation de vidéo pendant la conduite, le respect strict des feux de signalisation routière et l’autorisation préalable du ministère de l’intérieur pour les véhicules à vitres teintées, entre autres.
Il s’agit, selon lui, de prévenir et limiter les accidents de la circulation routière. Avant cet arrêté du ministre de l’intérieur, un autre arrêté conjoint du ministre des Finances et de l’intérieur porte sur l’interdiction d’entrée des véhicules à volant à droite en Union des Comores. Un moratoire de 90 jours, à partir du 1 er septembre jusqu’au 30 novembre 2018 est accordé aux transporteurs pour faciliter le dédouanement des conteneurs déjà scellés mais aussi d’informer les partenaires extérieurs responsables des embarquements.