logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Sécurité routière : Lancement de la fourrière

Sécurité routière : Lancement de la fourrière

Société | -   Ali Abdou

image article une
Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou et le commissaire à la Sécurité intérieure, Issihaka Mdoihoma ont procédé, hier jeudi 9 novembre, au lancement des activités du service fourrière de la préfecture du centre, en présence du procureur de la République, du commandant de la gendarmerie et du commissaire de la police nationale. Selon le ministre de l’Intérieur, après le lancement officiel des activités de la fourrière, hier jeudi, le service sera opérationnel à partir du lundi 13 novembre à 00h00mn. Un numéro vert (1718) est mis en place pour contacter les agents de la fourrière en cas de mauvais stationnement d’un véhicule par exemple.

 

Dans son allocution, le procureur de la République, Hamidou Ali Mohamed a salué cette initiative, qui consiste à doter la préfecture du centre du service fourrière, pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur les voies publiques. Il a souligné que la mise en place de ce service permettra de désengorger la circulation dans la capitale et ses environs.

Le procureur de la République a insisté sur les ressources humaines qualifiées, en quantité et qualité suffisantes, ainsi que les ressources matérielles pour la réussite de cette initiative si importante pour la sécurité des personnes et des biens. Il a soutenu que le parquet de Moroni ne ménagera aucun effort pour accompagner ce service. Toutefois, il a appelé les agents qui seront affectés à ce service à la sagesse et à la pédagogie.

Quant au commissaire à la Sécurité intérieure, Issihaka Mdoihoma, il a souligné les initiatives du ministère de l’Intérieur dans le cadre de la sécurité routière. Notamment les marquages des voies publiques, les panneaux et les feux de signalisations. Le commissaire a lancé un appel aux agents de la police et de la gendarmerie nationale pour qu’ils conjuguent  leurs efforts afin qu’ils fassent  de cette initiative, une réussite pour la sécurité routière.

Selon lui toujours, plusieurs épaves jonchent les voies publiques, ainsi que des ateliers mécaniques qui empêchent la circulation. De ce fait, il a demandé aux agents qui seront affectés à la fourrière de mettre en place un dispositif sécuritaire pour lutter contre les stationnements abusifs et l’appropriation des voies publiques transformées en ateliers de réparation.


Après la préfecture du centre, bientôt les autres îles

A son tour, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou a tenu à rappeler que la vision du chef de l’Etat est de faire de l’Union des Comores, un pays émergent à l’horizon 2030, et cela se traduit par des actions en faveur du développement socio-économique du pays. C’est dans cette vision que depuis sa prise de fonction en tant que ministre de l’Intérieur, il a engagé des actions en faveur de la sécurité et de la sûreté.

 

 

C’est la raison pour laquelle après les marquages des voies publiques, l’installation des panneaux et des feux de signalisation, aujourd’hui, nous sommes là pour lancer les activités du service de la fourrière de la préfecture du centre, déclare-t-il.

 

Selon le ministre de la Sécurité nationale, après le lancement de la fourrière, son ministère en partenariat avec la gendarmerie nationale et la police nationale, travailleront de concert  pour le lancement dans les jours à venir dans les autres îles et les différentes préfectures de l’île de Ngazidja.

Mohamed Daoudou a souligné que le code de la route en vigueur a prévu le service de la fourrière, mais il y a plusieurs manquements qui nécessitent que les acteurs de ce secteur se penchent sur le renouvellement de ce dispositif. De ce fait, une équipe est déjà déployée pour la révision du code de la route. Selon lui, ce dispositif est déjà prêt et sera soumis bientôt aux parlementaires pour examen et adoption.

Le premier flic du pays a fait savoir que la mission de cette fourrière reste la fluidité de la voie publique, et assurer la sécurité et la sûreté routière. Il a tenu à souligner que ce service fait suite à des études effectuées durant plus d’un mois et une campagne de sensibilisation de la part du ministère de l’Intérieur, de la gendarmerie et de la police nationale, du parquet de Moroni, de la préfecture du centre et du ministère des Finances.


Le 1718 pour contacter  les agents de la fourrière

Une équipe composée de ces différents départements a travaillé sur les différentes  missions de ce service, ainsi que les différentes amendes et tarifs d’enlèvement et de garde, qui s’imposent.

 

Je rappelle aux conducteurs qu’une nouvelle page s’ouvre dans la circulation routière et les chauffeurs doivent apprendre à se conformer au code de la route, dit le premier flic du pays.

 

Il a fait part d’un numéro vert (1718) qui est déjà mis en place, pour signaler aux agents de la fourrière tout type d’infraction routière. Cette équipe travaillera 24/24 et 7 jours sur sept.
Dans le cadre de ce service, un camion remorqueur et des cadenas de sécurité sont disponibles pour l’enlèvement et la réquisition des véhicules en infraction. Une fois qu’un véhicule sera mis en fourrière, le propriétaire sera appelé à régler des frais d’enlèvement et de garde qui seront fixés prochainement avant la libération du véhicule,  qui s’ajouteront aux autres amendes prévues par le code de la route.
Le patron de la sécurité a annoncé qu’après le lancement officiel des activités, le service sera effectif  à partir du lundi 13 novembre à 00h 00mn.

Commentaires