Désengorgement des voies publiques, destruction de faux dos d’âne, respect strict du nombre des passagers embarqués pour les taximen, une campagne pédagogique de sensibilisation sur les questions liées à la sécurité routière, ce sont des faits qui démontrent le retour du capitaine Taoufik à la brigade routière de la gendarmerie. Après sa rencontre, la semaine dernière à Bahani ya Itsandra, avec la population et les transporteurs de la région d’Itsandra-Hamanvu, le capitaine Taoufik s’était rendu avec ses hommes, dimanche dernier à Sidjuu ya Dimani, pour s’entretenir avec le syndicat des transporteurs (Usukani Wa Masiwa) et les habitants des régions de Washili et Dimani. L’ordre du jour portait sur la sensibilisation aux questions liées à la sûreté et à la sécurité routière.
Les citoyens, premiers responsables de leur sécurité
Constatant la recrudescence des accidents de la circulation routière- certains malheureusement mortels-, le Capitaine reprend du service pour réguler cette activité à laquelle des imprudents conducteurs se montrent durs. Pour marquer son retour, sa première action : le dégagement des voies publiques à travers lesquelles, pendant un certain moment, des villes et villages se sont permis d’ériger des barricades avec des pneus et autres objets pour, dit-on, sécuriser des piétons. Les villages de Bahani et Salimani ya Itsandra témoignent visiblement du passage de l’homme en treillis.
Dans ces deux localités du Haut-Itsandra, on avait entreposé au milieu de la chaussée des pneus, en guise de moyens, pour obliger les conducteurs à ralentir la vitesse de leurs machines. Dans d’autres villes et villages, l’on a procédé au remplacement de certains dos-d’âne par des cassis aux normes. C’est le cas à Itsinkudi ya Washili où des dos-d’âne en plastique viennent d’être installés. Ce sont des cassis reconnaissables de loin grâce à un système lumineux en pleine obscurité. Lors de son déplacement dans les régions de Washili et Dimani, en présence du syndicat des transporteurs, le capitaine Taoufik a appelé les citoyens à veiller en premier à sa sécurité, en refusant la surcharge et l’excès de vitesse. Pour lui, «si un passager accepte de faire une surcharge, cela veut dire qu’il a participé à tout ce qui suivra après». Dans cette zone où la chaussée vient d’être réhabilitée, le capitaine Taoufik a rappelé les dangers et les conséquences liés à cette nouvelle route pour les transporteurs qui, pendant une longue période, étaient condamnés à conduire en évitant les nids de poules qui jonchaient la chaussée.