Le commandant de compagnie de la gendarmerie nationale annonce la mise en place de quatre postes pour assurer une circulation fluide du sud, à l’est et à l’ouest de la capitale. La circulation des personnes et de leurs biens pendant le mois sacré de Ramadhwani est en tête des nouvelles «compétences renforcées» du commandement régional. «Quatre postes avancés sont mis en place sur les routes nationales», selon l’adjoint du commandant de compagnie de Ngazidja, le lieutenant Soilihi Ar. Saber. Il s’agit des postes de Kafuni, Itsundzuu, Usipvo, Hakunguni. La gendarmerie, se fondant sur ses statistiques, considèrent ces zones à haut risque d’accidents.
Contrôles des gares routières
Le contrôle du comportement des automobilistes reste l’une des tâches principales des éléments déployés dans ces postes. «Les contrôles sont assurés par des gendarmes en moto», a-t-il précisé. En fin de journée, les gares routières sont surveillées par des gendarmes. Ceux-ci veillent également sur la sécurité des personnes quelque temps avant la rupture du jeûne. «Il n’y a pas d’heure fixe de fermeture des gares routières tenant compte des trajets des différentes régions de l’île», a rassuré l’officier. La gendarmerie a procédé à une ouverture de postes à Moroni pour faciliter aussi la fluidité.
La réouverture du tronçon menant Salimamoud au marché Volo-volo a été citée en exemple. Des motards de la gendarmerie «guidés par les caméras de surveillance» peuvent intervenir au niveau des axes névralgiques de la capitale pour. «Notre métier en temps plein ne consiste pas seulement à intervenir pour le maintien de l’ordre public, nous avons d’autres missions de prévention pour assurer la sécurité publique», a conclu Soilihi Ar. Saber.
Hamidou Ali