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Sécurité sanitaire des aliments I Vers une révision de la loi alimentaire de 2017

Sécurité sanitaire des aliments I Vers une révision de la loi alimentaire de 2017

Société | -   Chamsoudine Said Mhadji

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Pour améliorer et renforcer la sécurité des aliments, un atelier de 4 jours a été ouvert lundi pour revoir la loi 17-005 portant législation alimentaire en Union des Comores.

 

Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Tadjidine Ben Ahmed, a ouvert lundi dernier un atelier de quatre jours, consacré à la révision de la loi portant législation alimentaire en Union des Comores de 2017 à l’hôtel Retaj. Lors de la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture a montré l’importance de l’atelier. «C’est une étape décisive vers l’actualisation, la modernisation et la consolidation de la loi alimentaire», a souligné Tadjidine Ben Ahmed, aux cotés de l’assistant représentant de la Fao aux Comores et du directeur général de l’Inrape.

Le secrétaire général a annoncé, lors de lancement des travaux, un renforcement du cadre juridique régissant les contrôles alimentaires inscrit dans le plan d’action stratégique national pour l’alimentation et du système de contrôle des aliments. Il a, par ailleurs, mis l’accent sur l’importance de la révision de la loi pour adapter le cadre réglementaire national aux normes internationales. «En unissant nos efforts, nous garantirons aux consommateurs comoriens un accès sûr et durable à des denrées alimentaires de qualité. Cette révision permettra de doter notre pays d’un cadre juridique plus clair, plus opérationnel et conforme aux normes internationales», a-t-il précisé.

Le renforcement des services de contrôle alimentaire

De son côté, l’assistant représentant de la Fao, Ediamine Bedja, a tenu à rappeler que l’atelier vise à «valider le rapport d’analyse de la loi alimentaire de 2017, renforcer la loi alimentaire sur la base des conclusions des rapports d’analyse, et identifier les éléments du dispositif réglementaire nécessaire à sa mise en œuvre».
Il a rappelé qu’en septembre 2024, la Fao et le gouvernement ont ratifié deux projets pour le renforcement des services de contrôle alimentaire du pays.

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