Un puissant séisme d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi, provoquant une catastrophe humanitaire. Quelques heures après la tragédie, le ministre marocain de l’Intérieur avait fait état samedi 9 septembre de «820 personnes tuées et 672 blessées dont 205 graves ».
Mais, le nombre de victimes augmente à mesure que les secouristes débarrassent les gravats des maisons effondrées dans les zones touchées par le séisme. On dénombre jusqu’à dimanche après-midi, « 2122 morts » et près de « 2421 blessés » selon un nouveau bilan officiel. Le ministère de l’Intérieur marocain, dans un communiqué, précise que « les dégâts matériels sont considérables, notamment dans la médina de Marrakech, où de nombreuses habitations ont été endommagées ou détruites ». Le Centre marocain pour la recherche scientifique et technique (Cnrst) a « indiqué que l’épicentre du séisme se situait dans la province d’Al-Haouz, au sud-ouest de la ville de Marrakech, destination très prisée de touristes étrangers ».
Dans ce chaos, le consul comorien à Laâyoune, Saïd Omar Saïd Hassane, a assuré que tous les jeunes Comoriens sont sains et saufs. « Je suis en contact depuis hier nuit (vendredi, Ndlr) avec le président et les secrétaires généraux de l’association des étudiants comoriens au Maroc ainsi que beaucoup d’étudiants des différentes villes pour faire le point sur la situation », a déclaré le consul, joint par Al-watwan. «On ne déplore aucun mort ou blessé du côté de la communauté comorienne», a-t-il affirmé. Le consul a également exprimé sa solidarité avec le peuple marocain. «Au nom de tous ceux qui souffrent, je voudrais exprimer ma solidarité avec le peuple marocain frère», a-t-il déclaré. « Mes pensées sont avec les familles et les amis des victimes, et je prie pour que tous les blessés se rétablissent rapidement», a-t-il dit.
Le séisme a suscité une vive émotion dans le monde. La communauté internationale a exprimé sa compassion envers le Maroc. Un élan de solidarité s’est constitué quelques heures après la tragédie. De nombreux pays ont proposé leur aide au royaume. Le roi Mohamed VI qui est rentré de Paris a présidé un conseil de sécurité nationale. Les autorités marocaines ont décrété un deuil national de trois jours. Mais, jusqu’à hier après-midi, elles n’avaient fait aucun appel à l’aide internationale ni déclaré l’état de catastrophe nationale.