Le chef d’Escadron Taoufik Houseine, apprécié de tous pour sa rigueur dans l’exercice de ses responsabilités, est mort samedi dernier. La Nation lui a rendu hommage à Shuani ya Hambu, sa ville natale, où il a été inhumé le même jour. En présence d’une foule nombreuse, du président de la République, Azali Assoumani, et d’autres personnalités politiques, religieuses et de l’armée, la cérémonie d’hommage a été marquée par les honneurs militaires, l’oraison funèbre prononcée par le chef d’État-Major, le colonel Youssouf Idjihadi, et la remise du drapeau national au frère du regretté.
Le chef militaire a rendu un vibrant hommage au chef d’escadron en parlant d’un homme «méthodique, réaliste, d’une grande rigueur morale et d’une volonté inébranlable». Autant de qualités qui «ont fait de lui un officier distingué, bien apprécié et respecté par ses subordonnés». Selon lui, tous ceux qui l’ont connu gardent l’image «d’un officier d’une grande conscience professionnelle et d’un sens élevé de responsabilités qui a su, de manière dynamique et avec efficacité, assurer sans faille les responsabilités qui lui ont été confiées».
Enfin, le chef d’Etat-Major a attribué, à titre posthume, la médaille d’honneur militaire au regretté avec ses termes : «À toi, chef d’Escadron Taoufik Housseine, avec qui nous avons eu le plus grand privilège de travailler, merci pour chaque moment passé avec nous. Repose en paix camarade».
La prière funèbre a été dirigé par le président de la République qui a tenu à accompagner la procession funèbre jusqu’au cimetière de la ville où l’officier de commandement de la gendarmerie nationale, chargé de la sécurité routière, a été inhumé.
Toutes nos condoléances.