Devant les médias, le ministre de l’énergie, Dr Aboubacar Said Anli a annoncé que la santé du président n’était pas en danger. Après être admis au service de santé militaire quelques minutes après l’agression, Azali Assoumani "a reçu quelques points de sutures de la part des médecins sur place qui ont vite réagi". Le chef de l’Etat est ensuite "retourné à l’hôpital dans la soirée pour des points de suture supplémentaires censés stopper le saignement".
Revenant sur l’agression, le ministre de l’Energie a tenu à "saluer le comportement des forces de l’ordre qui n’ont pas daigné à réagir malgré les circonstances". "La garde présidentielle n’a pas réagi et nous saluons ce réflexe car le contraire aurait créé la psychose. Malgré le choc, le président, qui est un ancien militaire, a su garder son calme et son sang-froid. Nous avons pu constater à quel point nous avons un dirigeant qui a de la vision", a-t-il dit.
Dr Aboubacar Saïd Anli a dit "rassurer toute la population sur l’état de santé du chef de l’Etat" et a appelé à "l’apaisement". Et, preuve qu’Azali Assoumani se porte bien malgré l’incident, son ministre Premier a assuré qu’il sera présent à la cérémonie de la célébration de la naissance du prophète prévue pour ce dimanche. "Celui qui souhaite voir le président devra patienter jusqu’à ce dimanche et il le verra. Il se porte bien", a-t-il affirmé.De son côté, la ministre de l’Information a demandé à chacun de "rester calme" et d’ "éviter les spéculations inutiles". Selon Fatima Ahamada, la justice devra mener son enquête pour éclaircir les circonstances ayant conduit l’agresseur à passer à l’acte.