Le directeur de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’environnement (Inrape), Hamza Abdou Azali et le chef du département des contrôles sanitaires des aliments, Malida Abdelkader Ahamada ont tenu une conférence de presse hier, jeudi 9 mars, à la salle de conférence de l’établissement. Les conférenciers sont revenus sur le processus d’identification des quatre marques des tomates contrefaites constatées dans le pays il y a quelques semaines. «L’identification est en cours», ont-ils souligné. Il s’agit des marques «Al Mudhish 1, Al Mudhish 2, Narda, et Mudhish avec des écritures arabes traduites sur Google». Ce nom de la marque «Al Mudhish Tomato» écrit différemment appartient à la société Oman Foodstuff Factory L.L.C, basée au sultanat d’Oman.
Le directeur de l’Inrape a fait savoir que parmi ces quatre qualités en question, «il y a deux qualités d’Al Mudhish, la bonne est fabriquée à Oman. On y trouve des écritures estampillées au nom de l’entreprise devant et derrière de l’emballage», a-t-il précisé avant de poursuivre que «nous avons un arrêté sur l’étiquetage des produits qui se réfèrent aux normes internationales. Les informations nécessaires de chaque produit sur l’étiquetage sont l’entreprise, son adresse et ses cordonnées».
L’Inrape en quête de la vérité
A en croire Hamza Abdou Azali, l’Inrape n’a pas croisé les bras. «Nous avons notifié l’entreprise omanaise afin de savoir s’il a permis à d’autres entreprises de fabriquer ce produit, ou si elle a une filiale en Chine. Mais nous n’avons pas eu de réponse». Dans sa quête de vérité, l’Inrape affirme poursuivre son travail d’identification. «Nous sommes à la recherche d’un laboratoire étranger afin d’approfondir les investigations sur ces tomates et ainsi découvrir l’éventuel danger en cas de consommation de ces tomates», a expliqué le directeur général. Dans son intervention, il a ajouté : «nous avons saisi 154 cartons chez Nardas et d’autres mais on a interdit la mise en vente jusqu’à l’identification officielle».
A son tour, Malida Abdelkader Ahamada, chef du département des contrôles sanitaires des aliments, a fait savoir que le dossier est en cours. «Nous attendons un approfondissement des résultats pour pouvoir prendre une décision définitive sur les denrées alimentaires d’une manière générale. Et j’appelle aux importateurs à se référer aux textes règlementaires», a-t-il souligné.Pour rappel, l’Inrape a procédé à l’interdiction de commercialisation de ces tomates contrefaites conformément l’article 152 du décret N° 17/113/Pr portant législation alimentaire en Union des Comores.
Faissoil Fatioudine (stagiaire)