A l’occasion d’une rencontre tenue, lundi dernier à la présidence de l’Union, qui avait réuni le cabinet du chef de l’Etat, le ministère des Transports, les directions de l’Anacm, de l’Aimpsi, de l’Asecna et de la compagnie Int’Air Iles, le secrétaire général du gouvernement avait transmis “la volonté du chef de l’Etat, d’accompagner le secteur privé, notamment les compagnies aériennes” dans leur processus d’épanouissement.
A l’issue de cette échange, il a été convenu que le directeur général de l’Anacm, allait suspendre toutes les notes qui menaçaient les activités d’Int’Air Iles en particulier, et les compagnies aériennes en général, comme l’interdiction faite aux avions de type monomoteur de voler la nuit, la censure du vol direct Hahaya-Wani pour ces types d’appareils ainsi que les exigences de voler au large des côtes, en passant par Mwali avant d’atterrir à Ndzuani.
Dérogation
Le lendemain, les participants à cette réunion se sont retrouvés, toujours à la présidence, pour constater l’application de ces mesures. Parmi elles, le gouvernement avait autorisé Jean-Marc Heintz à formuler une dérogation sur les exigences de l’organisation internationale de l’Aviation civile, pour les avions de douze places.
Ensuite, les participants sont revenus à l’affaire de l’Airbus A320 d’Int’Air Iles (qui a été cloué au sol) et dont, “suite aux pressions de l’Anacm” le bailleur a décidé de reprendre des mains d’Int’Air Iles sans qu’il soit arrivé à termes le contrat de location.
Sur ce point, l’avocat de la compagnie a souligné que le gouvernement a demandé auprès de l’aviation civile, qu’une dérogation soit prise sur ce point, sur le fait que c’est une affaire interne, qui ne menaçait pas la sécurité des passagers, en vu de permettre à la compagnie de continuer ses activités. Selon Me Saïd Larifou, à l’heure actuelle, la compagnie
est en possession de tous les documents qui lui permettraient de reprendre ses activités comme avant.
Il a fait savoir que suite aux pertes liées à l’exploitation de l’Airbus par rapport au nombre d’heures louées et celles exploitées, le gouvernement a appelé la compagnie à fournir un plan financier qui lui permettra de reprendre ses lignes régionales et internationales.
Ce plan a déjà été déposé apprend-on du côté de la compagnie qui dit “attendre la réponse du gouvernement”. L’avocat de la société a fait savoir que la compagnie reprendra progressivement ses activités “dans peu de temps”.
Pour sa part, le directeur général de la compagnie assure que la reprise des activités devrait être effective sur tous leurs plans de vols.
Par rapport aux lignes Moroni-Antananarivo et Majunga, Moroni-Dar Es Salam et Moroni-Dubaï, Me Larifou a déclaré que la société a déjà relancé les négociations avec le propriétaire de l’A320 et que, très prochainement, l’appareil sera de retour dans le ciel comorien.