L’information qui nous est parvenue ce week-end a été confirmée par le chef des opérations de la société Comorienne des Ports (SCP). Dans un entretien accordé à Al-watwan hier, lundi, Abdoulkarim Youssouf a révélé que le bateau a quitté le port de Dar es Salam depuis le 29 avril. Le boutre dénommé “Barracuda” a disparu des écrans juste après avoir parcouru quelques kilomètres

L’hisoire semblable a étévécue par un bateau qui a quitté le port de Moroni avant de se perdre dans les eaux de Chindini précise-t-on. “Normalement, il aurait dû accoster au port de Moroni 4 jours plus tard. En cas de mauvais temps, il mettrait au maximum 6 jours. Selon la procédure, à la veille de l’arrivée du bateau, nous recevons les documents nécessaires. C’est à partir de là et grâce aussi à l’agence que nous avons appris sa disparition. On est même entré en contact avec les ports de la région, notamment celui de Mtwara pour savoir si jamais le bateau serait passé dans la zone “, a fait savoir le chef des opérations de la SCP.

Des photos, la région alertée

Du côté du port de Dar es Salam, on n’arrive toujours pas à localiser le bateau qui s’apprêtait à desservir pour la première fois les Comores. Avant d’être envoyé en Tanzanie, ce boutre opérait à Dubaï a-t-on appris. Il venait juste d’être affrété par des commerçants comoriens pour acheminer leurs marchandises. Parmi les produits qui se trouvaient à bord, on retrouve entre autres des meubles, des boissons, des œufs. On ignore en revanche ce qu’ils représentaient en termes de valeurs.

Dix jours plus tard après son départ

A en croire, le chef des opérations de la SCP, le bateau avait seulement transporté des marchandises avec 12 membres d’équipage majoritairement des tanzaniens. Les autres seraient des indiens. Pour le moment, la société Comorienne des Ports a alerté les pays de la région, de la Somalie, en passant par la Réunion, jusqu’en Afrique du Sud. Dix jours plus tard après son départ, des photos de marchandises repêchées du côté de Pemba avaient apparu. “On pensait qu’avec le mauvais temps, ils ont voulu s’en débarrasser de quelques-uns, histoire de retrouver un peu d’équilibre. Hélas, ce n’est pas le cas puisque jusqu’à maintenant, ils n’ont pas donné signe. “ Nous sommes donc en alerte. Dès qu’ils réapparaîtront quelque part, nous serons informés”, a ajouté Abdoulkarim Youssouf.