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Transport maritime  régional : l’Apc plaide pour la formation de son personnel

Transport maritime  régional : l’Apc plaide pour la formation de son personnel

Société | -

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L’experte en transport maritime, Claire Vassias, demande aux autorités portuaires comoriennes de se constituer en leadership dans un domaine très important et qui reste quasi inexistant au sein de la région. Il s’agit de la mise en place du département d’ingénierie et d’infrastructures.

 

Dans le cadre du renforcement de la coordination et des capacités commerciales entre les ports des pays de l’Océan indien, l’Union des chambres de commerces et d’industrie de l’Océan indien (Uccioi), en collaboration avec l’Association des ports des îles de l’Océan indien (Apioi), organise des séminaires dans les Etats membres de ce hub maritime régional.

L’objectif de ces rencontres est de répertorier les difficultés ainsi que les besoins de chaque pays pour pouvoir définir un programme commun et pérenne qui favorisera le développement des ports de l’Océan indien. Hier mardi, Claire Vassias, consultante et experte en transport maritime, a rencontré l’ensemble des  agents de l’Autorité portuaire des Comores (Apc).


Dans son intervention, la directrice générale de l’Apc, Madame Toilabiya Soilihi, a tout d’abord remercié les partenaires ayant initié ce projet, en l’occurrence l’Uccioi et l’Apioi, avant d’ajouter qu’à travers ces échanges, l’Union des Comores pourra identifier ses besoins dans les domaines maritimes  et portuaires et être sur la même longueur d’onde que les  pays voisins.


Au cours de l’atelier, les responsables des différents départements ont  remis un plan de formation. Avec plus de 600 agents au niveau national, les  ports des Comores n’ont toujours pas d’infrastructures adéquates.

Répertorier les besoins de l’Apc

«Si aujourd’hui, les frets qui arrivent aux Comores engendrent des coûts onéreux, c’est  à cause de la qualité des infrastructures portuaires qui ne sont pas prêtes à rivaliser avec les autres ports de la région», a expliqué Claire Vassias. A l’en croire toujours, si un pays possède un port en eau profonde, cela réduit considérablement les frais.

Elle a pris l’exemple du port de Moroni où les transbordements se font toujours par des barges. Une telle situation constitue, à ses yeux, un obstacle majeur au développement du  port. Certains participants ont cité le problème qui se pose aujourd’hui au niveau du transport des matériaux destinés à l’installation de la centrale à fioul lourd.

Etre capable de dépanner les bateaux en difficultés

Claire Vassias demande aux autorités portuaires comoriennes de se constituer en leadership dans un domaine très important et qui reste quasi inexistant au sein de la région. Il s’agit de la mise en place du département d’ingénierie et d’infrastructures. L’Apc a demandé le renforcement des capacités internes et la restructuration de ses départements.

La maitrise du marché d’expédition maritime et de compétitivité portuaire ou encore le renforcement du service juridique sont parmi les doléances exprimées par l’Apc. Il faut dire que l’objectif de cette tournée dans les pays de l’Océan indien est de développer et identifier les défis des pays membres de l’Apioi pour pouvoir concurrencer les ports du monde.

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