La commission de production de l’Assemblée nationale s’est réunie, le jeudi 18 avril, pour les travaux parlementaires relatifs à la révision du nouveau projet de code de la route, soumis par le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme, chargé des affaires foncières, Mohamed Chatur Badaoui. Présidée par la présidente de la commission de production, Hadjira Oumouri, la réunion avait mobilisé l’ensemble des membres de la commission et les techniciens du ministère de l’Aménagement du territoire et de la direction des routes.
Dans son exposé de motifs, Mohamed Chatur Badaoui a défendu que «l’élaboration, dans le pays, d’un nouveau code de la route s’avère nécessaire et doit poursuivre les mêmes objectifs que les conventions de vienne relative à la sécurité routière et qui apparaissent comme un instrument d’intégration uniformisant à l’échelle du monde, les règles de la signalisation».
Ce nouveau code de la route est considéré par ses promoteurs très assoupli, car il tient en compte les nouvelles techniques de construction des routes, des performances élevées des véhicules et de la conformité aux normes internationales. Le ministre soutient que «ce nouveau texte accorde une part essentielle à la sécurité de l’homme, répondant ainsi au souci de réduire les accidents de la route. Ce souci de sécurité de l’homme se traduit dans des nombreuses dispositions réservées aux piétons, aux infirmes, aux cyclomotoristes, jusqu’à présent considérés comme des usagers négligeables».
Le nouveau code rend, selon le promoteur de ce texte, l’usager de la route, responsable de sa propre vie et celle d’autrui en renforçant les conditions du permis de conduire et en lui imposant une série de mesures relatives à l’entretien et à l’utilisation de son automobile. Il recommande au conducteur des mesures de sécurité relatives aux conditions techniques maximales en même temps qu’il met au point une série de mesures de répression en vue de sanctionner ses fautes dommageables pour la vie et des biens d’autrui. Le nouveau texte tient également compte des perspectives d’avenir de la circulation routière dans sa complicité en constituant à la fois une prévision des difficultés de circulation quant à la sécurité des personnes et des biens.
«Il adopte la signalisation routière internationale constituée en grande partie des symboles facilitant ainsi la compréhension aisée des signaux par les usagers de toute nationalité. Il crée des emplois, génère des ressources financières pour l’état et lutte fortement contre le chômage en exigeant des établissements d’enseignement de la conduite», a expliqué le ministre pour qui cette réforme se justifie aussi par l’intensification du trafic routier et par la volonté manifeste des autorités à réhabiliter l’ensemble du réseau routier national.