Le syndicat national des transporteurs (Usukani wa Masiwa) avait lancé un préavis de grève. La grève devait commencer ce lundi 14 septembre. Leurs revendications portaient sur le nombre réduit des passagers dans le transport en commun et les "réquisitions abusives" de leurs véhicules depuis deux semaines.
Selon le porte-parole adjoint du Usukani Wa Masiwa, Ibrahim Chema, après une réunion organisée, samedi 12 septembre avec le ministre de l'intérieur, Mohamed Daoudou, ce dernier a accepté de mettre fin à l'arrêté portant réduction du nombre de passagers dans les véhicules de transport. Toutefois, le ministre de l'intérieur a recommandé le port du masque et cela concerne toutes les personnes se trouvant à bord du véhicule. Il leur a signifié que tout chauffeur qui acceptera de transporter une personne ne disposant pas du masque doit s'attendre à une amende. "Et si le passager dispose de son cache nez mais qu'il refuse de le porter l'amende lui reviendra", explique-t-il.
Par rapport au deuxième point lié aux réquisitions des véhicules, le procureur de la République s'est engagé devant les transporteurs qu'à partir d'aujourd'hui seuls les véhicules ne disposant pas d'une attestation d'assurance et ceux dont le chauffeur n'a pas de permis de conduire ou est en état d'ivresse, seront automatiquement réquisitionnés.
"Pour les autres infractions, le chauffeur sera verbalisé puis pourra partir régler son amende. C'est à la base d'un mandat de requisitionnement émanant du parquet de la République que le véhicule sera retenu", a-t-il informé.
Le porte-parole du syndicat a souligné que toutes les revendications du syndicat ont eu gain de cause. Il invite ainsi ses collegues à travailler ce lundi matin.